Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin et Manuel Valls, alors ministres des armées, de la justice et des outre-mer, lors de la déclaration de politique générale de François Bayrou, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 8 septembre 2025.

Après le fourmillement du 8 septembre, jour de la chute du gouvernement de François Bayrou, les couloirs de l’Assemblée nationale ont retrouvé le calme des trêves parlementaires. La plupart des députés sont retournés dans leurs circonscriptions. Quelques commissions se réunissent, mais l’activité tourne au ralenti. Jusqu’à quand ? Députés et sénateurs naviguent à vue pour l’instant, en l’attente d’un nouveau gouvernement de plein exercice. De nombreux dossiers se retrouvent ainsi suspendus et leur avenir se teinte d’incertitudes.

Pour faire le point sur la situation, la présidente du Palais-Bourbon, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), avait réuni dès le lendemain du vote de confiance, mardi 9 septembre, les 11 présidents de groupe de l’Assemblée pour parler des prochaines semaines. Un rendez-vous qui n’avait pas vraiment permis d’éclairer la situation, hormis d’acter que la session extraordinaire, prévue officieusement entre le 22 et le 30 septembre, n’aurait pas lieu d’être en l’état avec un gouvernement démissionnaire. A moins que le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, ait le temps de mettre en place une équipe gouvernementale et une feuille de route d’ici là, le Parlement devrait reprendre normalement le 1er octobre.

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