Invité sur LCI ce mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a assuré que « jamais aucun électeur insoumis ne donnera sa voix au Rassemblement national ».
Le leader de La France insoumise a par ailleurs précisé que des consignes de vote seraient données à l’issue du premier tour des élections législatives.
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Élections législatives 2024
Il est catégorique. La France insoumise (LFI) demandera dimanche soir à ses électeurs, à l’issue du premier tour des élections législatives, de ne pas accorder leur vote à des candidats du Rassemblement national (RN) au second tour, là où les candidats de gauche ne seront plus présents, a déclaré ce mercredi Jean-Luc Mélenchon, invité sur LCI.
« Jamais aucun électeur insoumis, j’en suis certain, ne donnera sa voix au Rassemblement national. Et nous leur dirons que personne n’a à faire cette bêtise, quel que soit son motif », a-t-il indiqué.
« Une abomination »
Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs précisé que des consignes de vote seraient données dimanche soir, après la révélation des résultats du premier tour. Le leader insoumis a également estimé que la seule « inconnue », sur la question des désistements d’entre-deux-tours, résidait dans la position des macronistes qui « ont établi un lien entre Rassemblement national et France Iinsoumise ».
« Autrement dit, non seulement ils font une abomination qui revient à aider le ‘Front national’, mais en plus ils voudraient trier à l’intérieur des membres du Front populaire pour dire celui-ci oui, celui-là non », a-t-il ajouté. Les partisans d’Emmanuel Macron n’ont pas indiqué officiellement quelle pourrait être leur consigne de vote entre les deux tours. Mais lors d’une réunion mardi, le camp présidentiel s’est orienté vers le mot d’ordre « ni RN, ni LFI », semblant établir un distinguo entre Insoumis d’un côté et socialistes, communistes, écologistes de l’autre. Jean-Luc Mélenchon a d’ailleurs jugé « infâme » de renvoyer dos-à-dos LFI et le RN.
Plusieurs responsables socialistes et écologistes, dont la cheffe des Verts Marine Tondelier, ont appelé le camp présidentiel à des accords de désistement mutuel en cas de triangulaire afin de faire battre les candidats du RN, large favori de ces élections.
