Le Grand Théâtre national, à Dakar, en janvier 2014.

La note de service de quelques lignes a déclenché une bronca. Lundi 14 juillet, Serigne Fall Gueye, directeur général du Grand Théâtre national Doudou-Ndiaye-Coumba-Rose à Dakar, chaud partisan du duo à la tête de l’Etat, le président Bassirou Diomaye Faye et le premier ministre Ousmane Sonko, a fait savoir aux employées de l’institution qu’elles n’étaient plus autorisées à venir travailler avec leur perruque, leur « greffage » – un système de pose d’extensions capillaires –, ou avec la peau dépigmentée. La mesure visait selon la note de service à « préserver l’image de l’institution, laquelle se doit de promouvoir les valeurs panafricaines ».

Mais, dès le lendemain, la direction du théâtre rétropédale. Un communiqué annonce que la note est caduque, « afin de garantir la conformité avec la loi et la protection des droits des femmes ». Entretemps, celle-ci a circulé sur les réseaux sociaux et a provoqué un torrent de réactions indignées et de moqueries. De nombreuses personnes ont ainsi ironisé sur le fait que Serigne Fall Gueye, lui, arbore régulièrement des costumes, des nœuds papillons et des chemises pas vraiment plus « panafricains » que les perruques.

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