Donald Trump se retire à l’issue d’une conférence de presse conjointe avec Vladimir Poutine sur la base militaire Elmendorf-Richardson à Anchorage (Alaska), le 15 août 2025.

La relative discrétion dans les heures qui ont suivi le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi 15 août à Anchorage (Alaska), tranche avec l’appétit médiatique habituel de l’administration républicaine. En dehors d’une interview donnée par le président américain à la chaîne Fox News – lors de laquelle le fond des discussions n’a pas été abordé –, il aura fallu attendre quarante-huit heures pour que les principaux responsables commencent à donner, dimanche 17 août, leur version des négociations en cours. Une version dont les diplomates européens avaient déjà fait largement filtrer les détails.

A quelques heures de la rencontre entre le président américain, Volodymyr Zelensky et les principaux dirigeants européens, il y avait urgence à contrecarrer le récit qui s’est installé au fil du week-end : celui d’un retournement complet de Donald Trump par Vladimir Poutine.

Le président américain a nourri lui-même ce scénario, à travers plusieurs messages postés sur son réseau Truth Social. Dans le premier, envoyé à son retour à Washington, samedi à l’aube, il affirme rechercher désormais « un accord de paix, qui mettrait fin à la guerre, et non un simple accord de cessez-le-feu, qui souvent ne tient pas le coup ». Soit précisément la position de Vladimir Poutine, qui refuse un arrêt des combats préalable aux discussions et continue d’ordonner des offensives sur l’Ukraine.

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