Ce qu’il faut retenir de la situation au Liban à 21 heures

– Après d’intenses bombardements lundi qui ont fait plus de 550 morts, Israël a mené de nouvelles frappes meurtrières mardi au Liban. L’armée israélienne a affirmé avoir « éliminé » un haut responsable du Hezbollah, Ibrahim Mohammed Kobeissi, « commandant du système de missiles et de roquettes », lors d’un bombardement dans la banlieue sud de Beyrouth, et annoncé une nouvelle vague de frappes « massives » contre des cibles du Hezbollah.

Le Hezbollah a tiré mardi environ 300 roquettes du Liban vers Ie nord du territoire israélien, selon Israël. Le mouvement chiite a revendiqué des tirs vers le siège du commandement nord de l’armée israélienne près de Safed, ainsi qu’en direction de sites militaires proches d’Haïfa et de la ville de Kiryat Shmona.

– Des dizaines de milliers de Libanais, selon l’ONU, ont fui les zones bombardées, pour chercher refuge à Saïda, la plus grande ville du sud, Beyrouth ou la Syrie.
La crainte d’une guerre à grande échelle au Proche-Orient a dominé l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est ouverte mardi à New York. « Le Liban est au bord du gouffre », a alerté le secrétaire général de l’ONU,  Antonio Guterres, craignant que le pays ne devienne « un autre Gaza ». Comme beaucoup de dirigeants, le président américain Joe Biden a mis en garde contre une « guerre généralisée » au Liban, estimant qu’il était « temps de finaliser » un accord de cessez-le-feu à Gaza.

– Le nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, a affirmé sur CNN que le Hezbollah ne pouvait « pas rester seul » face à Israël. Il a fustigé sur X comme « incompréhensible » l’« inaction » des Nations unies envers Israël.

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