Des coraux blanchis autour de l’île de Koh Tao, dans le sud de la Thaïlande, le 14 juin 2024.

Année après année, l’humanité entre toujours plus dans une zone de grand danger sous l’effet des crises environnementales qu’elle provoque. Pour la première fois, l’acidification des océans a franchi un seuil critique, de sorte que sept des neuf imites planétaires sont désormais dépassées, selon le rapport « Planetary Health Check » publié par l’Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK), mercredi 24 septembre.

Ce concept – critiqué par une partie de la communauté scientifique – désigne des zones de sécurité qui permettent à l’humanité de vivre, de se développer et de prospérer sur le long terme. Les limites planétaires ont été identifiées en 2009 par une trentaine de scientifiques, dont le chercheur suédois Johan Rockström, directeur du PIK.

Outre les mers, six autres limites sont également dans le rouge : le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, le changement d’usage des sols, la perturbation des cycles de l’azote et du phosphore, le cycle de l’eau douce (franchie en 2024) et l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère (polluants, plastiques…).

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