« Le Paradoxe de John », de Philippe Quesne, à La Commune, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 5 novembre 2025.

Rétive aux explications de texte, mais propice aux rêveries intérieures, la dernière création du scénographe et metteur en scène Philippe Quesne proposée jusqu’au 16 novembre au Théâtre de la Commune à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) semble ne délivrer aucun message d’aucune sorte. Sans doute, se dit-on un peu troublé par l’apparente vacuité du propos, faudrait-il se contenter d’éprouver en temps réel cette représentation sans chercher à lui extorquer une raison d’être et une finalité.

Si Le Paradoxe de John tire son origine d’un spectacle précédent (L’Effet de Serge, créé en 2007) et s’appuie sur des textes originaux de la romancière Laura Vazquez, le projet divague, aux sens propre et figuré, au cœur d’une galerie d’art en chantier. Au sol, un linoléum imitation bois, en l’air, une chaise suspendue, à jardin, une table sur tréteaux censée être la maquette du lieu, à cour, des bougies à taille humaine recouvertes d’un feutre (et plus tard d’un chapeau de cire fondue), en fond de scène, une zone intermédiaire, sas d’entrée ou remise à outils.

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