« Saint Nicolas sauve un navire du naufrage » (1425), élément de prédelle du polyptyque Quaratesi.

Lancée en 2015 au MuCEM à Marseille, l’exposition « Lieux saints partagés », après des pérégrinations à Tunis, Marrakech, Thessalonique, Paris, New York ou Istanbul, poursuit son pèlerinage à la Villa Médicis, à Rome, à l’occasion du jubilé, avec le soutien des Pieux Etablissements de la France à Rome et à Lorette, et de l’ambassade de France près le Saint-Siège.

Chaque étape présente des versions différentes, des pièces plus ou moins nombreuses, qui permettent aux commissaires, Dionigi Albera, Manoël Pénicaud, tous deux anthropologues, et Raphaël Bories, conservateur au MuCEM, d’affiner ou de jeter un regard neuf sur leur propos, qui est de pointer les figures, symboles et lieux saints communs aux trois religions monothéistes, sans aborder toutefois le protestantisme – un pasteur partage pourtant avec un prêtre, un imam et un rabbin l’aumônerie de l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle, parmi d’autres – ni l’anglicanisme. A chaque fois, les œuvres sont pour partie renouvelées, en puisant dans les collections locales : ici, ce sont notamment celles du Vatican et du Musée juif de Rome qui ont été utilisées. S’y ajoute la présence d’artistes contemporains, ce qui pimente le propos.

Il vous reste 81.77% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Share.
Exit mobile version