De plus en plus de jeunes parents regrettent de ne pas avoir été prévenus de la « galère » de la parentalité.
Il existerait une vraie demande de la nouvelle génération des parents pour qu’on les prévienne.
C’est chose faite avec Benjamin Muller qui livre dans Bonjour ! La Matinale TF1 son top 3 des galères à l’attention des jeunes parents.

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Bonjour ! La Matinale TF1

La vie de jeunes parents n’est pas de tout repos. Loin de là. Avec l’arrivée d’un bébé, c’est tout le quotidien qui est bouleversé. Au-delà de ce chamboulement naturel, le couple doit aussi traverser plusieurs épreuves qui peuvent mettre les nerfs et la santé mentale à rude épreuve. Dans Bonjour ! La Matinale TF1 (nouvelle fenêtre), Benjamin Muller nous livre le top 3 des choses les plus pénibles à savoir quand on devient parent.

Le sommeil, on oublie !

Adieu les nuits complètes. Avec un bébé à la maison, les nuits paisibles font partie de l’histoire ancienne, en tout cas pendant les premières semaines. Le sommeil dans les bras de Morphée est à oublier. D’ailleurs, une enquête révèle que les jeunes parents perdent plus de deux mois de sommeil la première année de vie de leur bébé. Les heures nocturnes sont consacrées au bébé : on le berce, on le nourrit, on tente de l’endormir, on tente de s’endormir avant d’être réveillé de nouveau par le doux son des pleurs. Certes, tous les enfants sont différents et certains parviennent à faire leurs nuits très rapidement, en revanche pour d’autres cela peut prendre beaucoup plus de temps, et cela peut être une véritable souffrance.

La vie sociale, quelle vie sociale ?

Maintenir une vie sociale avec un bébé peut représenter un véritable défi. Et si cela est important pour le bien-être émotionnel et mental des parents, elle a tendance à se réduire comme peau de chagrin. Vos dîners et soirées entre amis sont rythmés par l’heure du biberon, le changement de couche, l’heure de la sieste et lorsque l’enfant dort enfin après un temps infiniment long, vous n’avez qu’une envie : faire de même. Néanmoins, il est important de maintenir une vie sociale et de sortir. Si vous avez la chance d’avoir des parents dans le coin, vous pouvez le confier quelques heures, une fois de temps en temps, afin de se changer les idées. Prendre du temps pour soi permet d’éviter le burn-out parental.

Gare au baby-clash

Un couple sur cinq se sépare durant la première année de vie du bébé. Il faut dire que les deux premières années sont particulièrement challengeantes : l’enfant est le centre de l’attention, le couple passe au second plan et les disputes sont fréquentes. Parmi les sujets qui fâchent : le changement de rythme, moins d’intimité et de moments tendres à deux, le (non) partage des tâches, les dissensions sur l’éducation, les petites exaspérations sur ce qu’il faut faire ou ne pas faire avec l’enfant. « Durant les premières années de l’enfant, c’est un cataclysme. Cela rebat complètement les cartes puisqu’on passe de deux à trois. Le couple qui existait en tant qu’entité propre doit se réinventer, et ce n’est pas un passage évident pour tout le monde. S’il y avait des problèmes avant même l’arrivée du bébé, ça peut les faire ressurgir en pleine face. Entre les couches, les machines, le travail qu’il faut reprendre… on n’a plus forcément le temps de les gérer et finalement ça explose« , explique la sociologue Illana Weizman, auteure de « Ceci est notre post-partum », à Madame Figaro.

Il faudra aussi oublier l’image de la maison propre et rangée, faire avec les angoisses quotidiennes (pourquoi pleure-t-il ? pourquoi ne mange-t-il pas ? suis-je un bon parent ?), la peur des maladies… Si avoir un bébé apporte beaucoup de bonheur, c’est loin d’être une promenade de santé, vous voilà prévenu.


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Benjamin MULLER

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