Des supporters parisiens ont dévoilé mercredi soir un tifo pro-palestinien.
L’initiative a valu à la direction du club et à celle de la FFF une convocation au ministère de l’Intérieur.
Plusieurs mesures ont été prises ce vendredi par les protagonistes.
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Le Parc des Princes sous surveillance. Deux jours après la polémique suscitée par le déploiement d’une banderole pro-palestinienne dans le stade , une réunion s’est tenue entre le club, la Fédération française de football (FFF) et le gouvernement. Ce dernier a imposé plusieurs sanctions.
Parmi elles : un contrôle en amont des tifos. Selon le club, cela permettra de « garantir l’absence de messages à caractère politique« . Le PSG a promis de « renforcer le processus de contrôle des banderoles et interdire celles qui n’ont pas été validées« , selon une autre source proche d’un participant du côté du club parisien. L’accès au Parc des Princes en dehors des jours de match va également être interdit au Collectif ultras Paris (CUP), et ce pour une durée non définie.
Beauvau « attentif à la bonne application des sanctions »
Le CUP n’a « pas respecté le règlement« , selon un participant de la réunion joint par l’AFP, lequel a précisé que le PSG devrait annoncer dans un avenir proche « un certain nombre d’autres sanctions ». « Si la réponse du club est insuffisante, ce sera matière à interprétation (…). S’il n’y a pas de sanctions, le ministère de l’Intérieur ne s’en contentera pas », a assuré le secrétaire d’État chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations Othman Nasrou, soulignant que Beauvau serait « attentif à la bonne application des sanctions ». Ce dernier était accompagné du ministre des Sports Gil Avérous et du préfet de police de Paris Laurent Nunez.
Jeudi, l’UEFA a assuré de son côté qu’elle n’engagerait aucune procédure contre le PSG, estimant que « la banderole déployée ne pouvait pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis ».
Mercredi, avant la défaite du PSG devant l’Atlético Madrid (2-1) en Ligue des champions, le CUP a déployé au Parc des Princes un tifo avec le message « Free Palestine », autour des couleurs rouge et bleu du club de la capitale, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, des chars ou encore une personne portant un keffieh. L’immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole « La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde ».
