Le 5 novembre prochain, les électeurs Américains vont choisir leur nouveau président.
Un scrutin que les JT de TF1 vous font vivre au plus près.
Les équipes du 20H Weekend se sont notamment rendues dans le parc de Bears Ears, dans l’Utah.
Les locaux y redoutent le retour de Donald Trump au pouvoir, et on vous explique pourquoi.

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Élection présidentielle américaine

Immigration, avortement, démocratie, économie… les oppositions entre les deux candidats à l’élection américain, Donald Trump et Kamala Harris , sont nombreuses. Mais un autre thème, au second plan de cette campagne électorale, oppose républicains et démocrates : la question du réchauffement climatique. La donne est claire du côté du milliardaire, qui ne manque pas, dès que l’occasion se présente, à remettre en cause ce phénomène pourtant consensuel au sein de la communauté scientifique. 

Donald Trump promet d’ailleurs, s’il est élu pour la deuxième fois après 2016, de favoriser les forages pétroliers, dont l’impact est particulièrement néfaste pour la planète. Lors de son premier mandat, déjà, il n’avait eu aucun scrupule à lever la protection de vingt sites naturels remarquables américains, laissant le champ libre aux compagnies minières. Une mesure qui a depuis été annulée par le gouvernement Biden, mais qui pourrait revenir en force dès son éventuelle investiture en janvier prochain.

On a bien vu ce que ça a donné pendant quatre ans et ça pourrait être encore pire que la première fois.

Hank Stevens, représentant de la nation Navajo

Dans l’Utah, dans le parc naturel des Bears Ears (les « oreilles d’ours », en français, qu’évoquent les formes de deux buttes emblématiques), ces inquiétudes se mêlent à celles des locaux, en majorité des tribus amérindiennes qui peuplent ces terres. Longtemps, le sort de ce territoire, trop aride et isolé, n’intéressait personne. C’était avant que l’on découvre dans ses sous-sols du pétrole, du gaz, et plus récemment de l’uranium . Ces richesses souterraines, qui valent des milliards de dollars, attirent désormais les convoitises. « On a bien vu ce que ça a donné pendant quatre ans et ça pourrait être encore pire que la première fois », souffle Hank Stevens, représentant de la nation Navajo dans la région. 

Pour ce dirigeant, l’équation est claire lors du prochain scrutin. « Je pense que nous avons besoin d’élire une personne de couleur à la maison blanche, quelqu’un qui comprenne l’adversité à laquelle doivent faire face les gens de couleurs, pas seulement les Amérindiens », confie-t-il au 20H de TF1. Le 5 novembre prochain, au moins 5 millions d’Amérindiens, souvent les grands oubliés des échéances électorales, iront voter. En fonction de leur mobilisation, leurs voix pourraient bien faire pencher la balance d’un scrutin qui s’annonce particulièrement serrée, notamment dans l’Arizona voisin. 


M.G | Reportage : Mathieu DERRIEN, Julie ASHER

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