• La perspective d’un cessez-le-feu à Gaza semble se rapprocher.
  • Le Hamas s’est dit prêt à discuter « sérieusement sur le mécanisme de mise en œuvre » d’une trêve.
  • Elle pourrait durer 60 jours et comprendre la libération de certains otages israéliens.

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Le second mandat de Donald Trump

La guerre à Gaza connaît-elle ses derniers jours ? Le Hamas a annoncé ce vendredi 4 juillet être prêt à « engager immédiatement » des négociations sur la mise en œuvre d’une proposition d’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza où, selon la Défense civile, l’offensive israélienne a fait 52 morts en 24 heures. Dans le même temps, Donald Trump a estimé qu’il « pourrait y avoir un accord sur Gaza la semaine prochaine ». Une prise de parole à bord d’Air Force One, qui intervient avant un déplacement lundi à Washington du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.

Donald Trump veut « en finir avec cela »

À la question d’un journaliste demandant s’il était optimiste quant à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, le président américain, qui fait pression depuis son retour à la Maison Blanche pour mettre fin à 21 mois de guerre, a répondu « très » mais a ajouté : « Cela change de jour en jour. »

Le Hamas a lui indiqué dans un communiqué être « prêt à engager immédiatement et sérieusement un cycle de négociations sur le mécanisme de mise en œuvre » d’une proposition de trêve parrainée par Washington et transmise par la médiation du Qatar et de l’Égypte. Interrogé sur cette annonce du Hamas, Donald Trump a fait part de sa satisfaction. « C’est bien. Ils ne m’en ont pas informé. Nous devons en finir avec cela. Nous devons faire quelque chose pour Gaza », a-t-il déclaré aux journalistes. Il avait déjà assuré mardi qu’Israël avait accepté de finaliser les termes d’un cessez-le-feu.

Selon une source palestinienne proche des discussions, la proposition « comprend une trêve de 60 jours » pendant laquelle le Hamas relâcherait la moitié des otages israéliens encore en vie en échange de la libération de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Le Jihad islamique, principal mouvement palestinien allié du Hamas, a soutenu le principe des négociations. Dans un communiqué, il a dit vouloir « aller vers un accord » tout en demandant des « garanties supplémentaires » permettant d’assurer qu’Israël « ne reprendra pas son agression » une fois les otages libérés.

L’armée israélienne a poursuivi vendredi son offensive dans la bande de Gaza assiégée et affamée, la Défense civile faisant état de 52 Palestiniens tués dans les raids aériens, bombardements et tirs, dont 11 près de sites d’aide alimentaire, gérés depuis fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). L’ONU a affirmé que plus de 500 personnes avaient été tuées près des sites de la GHF. La Fondation nie tout incident.

Zoé SAMIN avec AFP

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