L’actrice Blake Lively a porté plainte, vendredi, contre Justin Baldoni, son partenaire à l’écran dans le long-métrage « Jamais plus ».
L’ex-héroïne de la série « Gossip Girl » l’accuse de harcèlement sexuel, de comportements dérangeants et d’avoir organisé une campagne de diffamation en ligne pour « détruire » sa réputation.
Des allégations fermement démenties par le réalisateur, par le biais de son avocat.

Rien ne va plus entre Blake Lively et Justin Baldoni. Leur conflit se réglera devant la justice. La comédienne, révélée au grand public par la série Gossip Girl, a déposé plainte pour « harcèlement sexuel », vendredi 20 décembre, contre le réalisateur à qui elle donne la réplique dans le film Jamais plus (nouvelle fenêtre), sorti en août dernier. Dans ce long-métrage, tiré du best-seller éponyme de Colleen Hoover qui traite des violences conjugales, elle incarne Lily Bloom, prise au piège d’une relation toxique. Justin Baldoni joue le mari violent.

Dans la plainte, dévoilée par des médias américains, dont TMZ (nouvelle fenêtre), E! News (nouvelle fenêtre) et le New York Times (nouvelle fenêtre), samedi, Blake Lively témoigne d’un environnement de travail hostile. Pendant le tournage chaotique de It Ends With Us, les choses auraient tellement empiré entre elle et son partenaire à l’écran qu’une « réunion de crise » a été organisée, à laquelle a assisté son mari Ryan Reynolds, pour fixer des lignes rouges.

« Harcèlement répété »

Au cours de cette entrevue tendue, elle explique avoir dénoncé « le harcèlement sexuel répété et d’autres comportements dérangeants » de Justin Baldoni, dont une scène imposée de baiser qui a duré trop longtemps à son goût. Elle affirme aussi avoir été victime du producteur Jamey Heath, qui aurait eu des attitudes déplacées.

Le couple d’acteurs dit avoir exigé que Justin Baldoni cesse « de montrer des vidéos ou des images de femmes nues » à Blake Lively, de parler de sa prétendue « dépendance à la pornographie » ou de ses « conquêtes sexuelles » passées devant elle. Il lui a été demandé de ne plus faire de commentaires sur le poids ou la famille de la comédienne de 37 ans. Il a aussi été mentionné qu’aucune scène de sexe supplémentaire ne serait ajoutée « en dehors du cadre du scénario » qu’elle avait accepté lors de sa signature.

Dans sa plainte, Blake Lively accuse aussi son ex-collaborateur, appuyé de la société de production Wayfarer Studios, d’avoir fomenté une campagne de « manipulation sociale » visant à « détruire » sa réputation à la suite de désaccords sur la promotion du long-métrage. Cela aurait eu, selon elle, un impact négatif sur sa vie professionnelle et personnelle, causant à sa famille une « grave détresse émotionnelle ». « J’espère que mon action en justice contribuera à lever le voile sur ces sinistres tactiques de représailles visant à nuire aux personnes qui dénoncent des fautes professionnelles et à protéger les autres qui pourraient être ciblées », a-t-elle déclaré au New York Times.

Une promotion séparée

Des allégations fermement rejetées par Bryan Freedman, l’avocat de Justin Baldoni, qui a dénoncé des « accusations fausses, scandaleuses et intentionnellement salaces avec l’intention de blesser publiquement. » Dans une déclaration au Hollywood Reporter (nouvelle fenêtre), il a estimé qu’il s’agissait d’une « énième tentative désespérée » de la part de Blake Lively « de ‘réparer’ sa réputation négative qui est liée à ses déclarations et à ses actions lors de la campagne promotionnelle du film ». 

Selon la défense du réalisateur, un gestionnaire de crise a été engagé en raison de « multiples demandes et menaces » que l’actrice aurait proférées, notamment « la menace de ne pas se présenter sur le plateau, la menace de ne pas promouvoir le film, conduisant finalement à sa disparition lors de sa sortie, si ses demandes n’étaient pas satisfaites ». 

Durant la promotion de Jamais plus, Blake Lively et Justin Baldoni ne sont jamais apparus ensemble. De quoi alimenter les rumeurs de tensions sur les réseaux. Des internautes évoquaient un possible différent entre les deux co-stars.


La rédaction de TF1info

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