L’ancien Premier ministre britannique continue de teaser ses mémoires, en librairies outre-Manche le 10 octobre, avec des histoires dont ne se lasse pas la presse locale.
Après avoir affirmé qu’Elizabeth II souffrait d’un cancer des os, « BoJo » partage une anecdote concernant le chef du gouvernement israélien.
L’histoire remonte à 2017 alors qu’il était ministre des Affaires étrangères.

Il a promis de dire toute la vérité, rien que la vérité. Le titre même de son autobiographie donne le ton de ce qui s’y trouve. Unleashed, « déchaîné », retrace le parcours de Boris Johnson de ses jours à la mairie de Londres à son passage au 10 Downing Street, où il a finalisé la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Plusieurs extraits de cet ouvrage ont déjà été vivement commentés outre-Manche avant sa sortie le 10 octobre. L’ancien Premier ministre écrit notamment que la défunte reine Elizabeth II souffrait d’un cancer des os et dévoile le plan rocambolesque qu’il avait imaginé pour récupérer des vaccins anti-Covid aux Pays-Bas . Il laisse désormais entendre que Benyamin Nétanyahou n’est pas venu les mains vides quand il lui a rendu visite en 2017.

À cette époque, Boris Johnson est ministre des Affaires étrangères. Les deux hommes se rencontrent dans le bureau du Britannique qui faisait là sa première réception officielle. De quoi le faire se sentir « comme Willy Wonka », le héros de Roald Dahl, écrit-il. Le chef du gouvernement israélien s’éclipse pour aller aux toilettes. « BoJo » lui propose d’utiliser ses cabinets personnels qui ressemblent à ceux « d’un chic club de Londres », « dans une annexe secrète ». Il écrit que « Bibi », comme il l’appelle, y est resté « un moment »

« C’est peut-être ou peut-être pas une coïncidence mais on m’a dit plus tard, quand ils faisaient un contrôle de routine pour des mouchards, qu’ils avaient trouvé un dispositif d’écoute dans les petits coins », relate « BoJo » selon les bonnes feuilles partagées par The Telegraph (nouvelle fenêtre)

Le quotidien rappelle qu’à la même époque, « Israël avait été accusé d’avoir installé des dispositifs d’écoutes à la Maison Blanche ». Boris Johnson s’est refusé à donner plus de détails sur cet épisode, répondant au quotidien que « tout ce qu’ils ont besoin de savoir se trouve dans ce livre ». Une infaillible technique marketing qui n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle.


D.D.F.

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