
Le vote solennel sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) aura lieu mardi 9 décembre à l’Assemblée nationale. Un scrutin qui s’annonce des plus serrés pour le gouvernement et son premier ministre, Sébastien Lecornu, dont l’avenir tient en partie au vote des socialistes.
Mardi, l’Assemblée nationale va se prononcer sur le PLFSS. Que feront les socialistes ?
Quand je regarde ce qu’étaient nos revendications politiques à Blois [où se tenait l’université d’été du Parti socialiste (PS) fin août], ce qu’étaient les attentes des organisations syndicales de salariés, je dresse un premier bilan : il n’est plus question de la suppression des deux jours fériés, de la réforme de l’assurance-chômage, de la suppression du gel des minima sociaux, des pensions de retraite et du barème de la CSG [contribution sociale généralisée], du doublement des franchises [médicales], du coup de rabot sur les titres-restaurant, des augmentations de cotisations sur les apprentis.
Par ailleurs, nous avons suspendu la réforme des retraites et obtenu des moyens supplémentaires pour l’hôpital. L’objectif national de dépenses d’assurance-maladie [Ondam], qui était à + 1,6 % au commencement de la discussion, pourrait terminer à 3 %. Nous avons nettoyé le « musée des horreurs » et obtenu des avancées pour le pouvoir d’achat et nos services publics. Le groupe socialiste a décidé de voter pour le budget de la Sécurité sociale.
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