
La scène résume le week-end déconcertant offert par le parti Les Républicains (LR). Dimanche 11 octobre sur le plateau de BFM-TV, Jonas Haddad est interrogé sur le sort des ministres LR dont les noms circulent avec insistance pour entrer au gouvernement. « C’est au bureau politique d’en décider », avance l’un des porte-paroles du mouvement.
Vers 22 heures, l’annonce de l’équipe du premier ministre, Sébastien Lecornu, est encore brûlante que le parti annonce dans un communiqué l’exclusion de « ses » ministres et ministres délégués. « Les membres LR qui ont accepté d’entrer au gouvernement ne peuvent plus se réclamer de LR. Ils cessent immédiatement leurs fonctions dans nos instances dirigeantes que nous allons réunir dans les tout prochains jours pour statuer de manière définitive. »
Avec ce communiqué, c’est bien l’instruction d’un procès en « débauchage » dont il est question. LR en a connu plusieurs depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Elysée en 2017. C’était avant le passage imprévu de Michel Barnier à Matignon, en 2024. Avant cette « cohabitation » consentie avec la Macronie qui a tant profité à Bruno Retailleau comme ministre de l’intérieur. De l’histoire ancienne déjà.
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