• L’intersyndicale a lancé une pétition, ce mardi, pour dénoncer les mesures d’économies présentées par François Bayrou la semaine dernière.
  • Elle juge les dispositions « brutales, injustes et inefficaces ».
  • Elle appelle le gouvernement à trouver des solutions qui intègrent les plus hauts revenus.

Ils demandent l’abandon immédiat des mesures d’orientation budgétaire du Premier ministre. L’intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires) a lancé, une pétition, ce mardi 22 juillet, pour dénoncer « une brutalité sans précédent » des mesures présentées par le Premier ministre la semaine dernière pour atteindre près de 44 milliards d’euros d’économies.

L’intersyndicale fustige des dispositions qu’elle juge « brutales, injustes et inefficaces », notamment « la suppression de deux jours fériés, (les) coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une énième réforme de l’assurance chômage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuels, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la cinquième semaine de congés payés… ».  

Les syndicats dénoncent un « musée des horreurs »

« Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades », estime l’ensemble des organisations syndicales dans un communiqué accompagnant la pétition publiée sur le site change.org (nouvelle fenêtre). Mardi 22 juillet dans la soirée, elle cumulait plus de 14.000 signatures.

Les syndicats appellent ainsi « à refuser ce musée des horreurs, à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux pour le pays, porteur d’espoir et de justice ». Si François Bayrou avait appelé la Nation à travailler plus, pour les syndicats, il n’est « pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités qui payent la facture ! ».

Selon eux, le gouvernement doit privilégier « des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises« , pointant notamment « 211 milliards d’euros d’aides publiques » versées aux entreprises « sans transparence, ni évaluation » ou sans objectif « en matière d’emploi ». Ils réclament également « de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle ».

Léa DESEILLE

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