Une fusillade, liée au trafic de drogue selon la justice, a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi près de la station de métro Clemenceau sur la commune bruxelloise d’Anderlecht.
C’est la troisième en moins de vingt-quatre heures.
Une personne a été blessée lors d’un échange de tirs.

La peur commence à gagner les habitants du quartier. Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 3h30, une nouvelle fusillade liée au trafic de drogue s’est produite près de la station de métro Clemenceau, sur la commune bruxelloise d’Anderlecht, portant à trois le total sur vingt-quatre heures, selon le procureur de la capitale belge.

« On peut regretter qu’en l’espace de 24 heures, on ait trois fusillades, une à Saint-Josse et deux à Clemenceau c’est totalement inacceptable », a déclaré tôt jeudi matin le procureur, Julien Moinil, à la radio publique francophone. 

« Une personne a été blessée par balle à la jambe, elle a été transférée à l’hôpital. Ses jours étaient en danger, mais entretemps sa situation est stable », indique ce jeudi dans un communiqué en fin de matinée Willemien Baert, substitut-procureur du Roi et porte-parole du parquet.  La fusillade à Saint-Josse, avait fait elle, selon les médias, deux blessés. 

Les suspects ont pris la fuite et sont recherchés

Un périmètre judiciaire a immédiatement été mis en place. Le magistrat du parquet de Bruxelles est descendu sur les lieux avec le laboratoire de la police judiciaire fédérale et un expert balistique. Des douilles ont été retrouvées sur place.

« Les suspects ont pris la fuite mais ils sont recherchés activement. L’enquête est en cours afin d’éclaircir les circonstances exactes des faits. L’enquête déterminera s’il y a un lien avec la fusillade d’hier », ajoute le parquet de Bruxelles.

Des échanges de tirs liés à des rivalités de territoire

Tôt ce jeudi matin, le procureur avait souligné que les trois fusillades survenues depuis mardi soir avaient toutes eu lieu sur des points de vente de drogue.

« Nous avons pu observer sur certaines vidéos des agissements suspects qui laissent penser qu’il s’agit de représailles pour conquérir des territoires », avait-il poursuivi M. Moinil.

Il s’était aussi dit « choqué » par la découverte d’un impact de balle « dans la chambre d’un enfant » dans une rue voisine de l’une des fusillades.


A.S avec AFP

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