Le premier ministre, François Bayrou, lors de la séance des questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 27 mai 2025.

Au « quoi qu’il en coûte » lancé par Emmanuel Macron lors de la crise sanitaire liée au Covid-19, les actuels responsables de Bercy ont substitué un autre slogan : « quoi qu’il arrive ». Quels que soient les aléas, il s’agit de tenir le déficit budgétaire tel qu’il a été voté, quitte à effectuer en cours d’année des ajustements plus fréquents qu’auparavant. Application immédiate : après un premier tour de vis au printemps, le ministère de l’économie et des finances a annoncé, jeudi 26 juin, son intention de raboter les dépenses de l’Etat et de l’Assurance-maladie de quelque 5 milliards d’euros d’ici à la fin de l’année. Avec un effort d’environ 3 milliards d’euros pour l’Etat, et 1,7 milliard d’euros pour la Sécurité sociale.

L’objectif ? Il est clair. Malgré les mauvaises nouvelles économiques qui s’accumulent, le gouvernement est déterminé à respecter les engagements financiers pris vis-à-vis de l’opinion, de l’Union européenne, des marchés et des agences de notation. A commencer, donc, par la diminution du déficit public, qui doit être ramené de 5,8 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024 à 5,4 % en 2025.

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