Sept associations de maires et d’intercommunalités, dont l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), ont exprimé, dans un communiqué commun publié jeudi 31 octobre, « la vive inquiétude » des élus du « bloc communal » face aux « ponctions supplémentaires » de 5 milliards d’euros d’économies demandées aux collectivités dans le projet de budget 2025, auxquelles elles redisent être « opposées ».

Selon ces associations, l’effort budgétaire demandé aux collectivités territoriales s’élèverait non pas à 5 milliards mais plutôt « à hauteur d’au moins 10 milliards d’euros ». Cette même estimation avait été avancée mi-octobre par des représentants des collectivités de gauche lors d’une conférence de presse au Sénat.

Les associations signataires sont l’AMF, l’Association des maires ruraux de France (AMRF), celle des petites villes (APVF), ainsi que France urbaine, Intercommunalités de France, Villes de France et l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (UNCCAS).

Ces associations d’élus, qui ont participé mercredi à une « première réunion inédite qui marque leur unité », redisent dans leur communiqué leur opposition « à ces prélèvements qui ne sont pas des économies ». Elles « proposeront prochainement des pistes d’économie au gouvernement dans une contribution commune qui est en préparation ».

Le projet de loi de finances (PLF) 2025 prévoit de demander aux collectivités locales 5 milliards d’euros d’économies, en concentrant la majorité de l’effort sur 450 d’entre elles. Mercredi, en commission des finances, les députés ont cependant rejeté l’article du PLF qui concerne le prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités de France.

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Le Monde avec AFP

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