Le premier ministre, François Bayrou, à la tribune de l’Assemblée nationale, à Paris, lors de la discussion sur une motion de censure déposée par les députés socialistes, le 1ᵉʳ juillet 2025.

Faire montre d’ouverture et de bonne volonté à l’égard du premier ministre, François Bayrou, sans avoir l’air de vendre son âme, ni de renoncer à son identité de gauche, tel est le fil de crête sur lequel le Parti socialiste (PS) va marcher ces prochaines semaines.

Le discours du locataire de Matignon, qui a présenté le 15 juillet, sur un ton apocalyptique, les grands principes du prochain budget, a fait l’objet d’une douche froide. « Inacceptable en l’état », ont répété en chœur les représentants du parti à la rose. « C’est quoi sa différence par rapport à [son prédécesseur] Michel Barnier ? Quelle est sa valeur ajoutée ? Il n’y a pas eu une seule mesure qui satisfasse le PS », a résumé le député (PS) de l’Essonne Jérôme Guedj, qui estime que François Bayrou est devenu « l’incarnation de toutes les contradictions sur le macronisme ». Il est d’autant plus amer qu’il avait fait passer officieusement des messages au gouvernement énonçant les principes auxquels tenait le PS, comme la préservation des classes populaires ou la participation des plus hauts revenus à l’effort collectif.

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