Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et la délégation socialiste après leur entretien avec le premier ministre, Sébastien Lecornu, à Paris, le 3 octobre 2025.

Ce vendredi 3 octobre, le premier ministre, Sébastien Lecornu, a une surprise pour les socialistes. A quelques heures du rendez-vous prévu avec eux, il dévoile une concession présentée comme phare : le renoncement à l’usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, qui permet de faire passer une loi sans vote du Parlement. « Dès lors que le gouvernement ne peut plus être en situation d’interrompre les débats, il n’y a donc plus aucun prétexte pour que ces débats [parlementaires] ne démarrent pas la semaine prochaine », a déclaré Sébastien Lecornu, sur le perron de Matignon.

Au Parti socialiste (PS), la surprise est totale. Le parti à la rose a fait de l’abandon de cet outil, utilisé de manière industrielle depuis 2022, un totem politique. A plusieurs reprises ces dernières années, par la voix du premier secrétaire, Olivier Faure, les socialistes s’étaient engagés à s’en passer si le président de la République, Emmanuel Macron, les nommait à Matignon. A François Bayrou d’abord, en janvier, puis à son successeur Sébastien Lecornu plus récemment, ils réclamèrent d’y renoncer et de jouer le jeu du parlementarisme.

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