Le député centriste de la Marne et rapporteur du budget, Charles de Courson, à Paris, le 28 avril 2025.

L’heure du grand ménage dans les niches fiscales a-t-elle sonné ? Alors que l’Etat se trouve en difficulté financière, la pression monte pour limiter les exemptions accordées à certains contribuables. Témoin, le coup de rabot sur quatre des plus grosses niches fiscales préconisé par le député centriste Charles de Courson (Utiles, Marne), rapporteur général du budget. Ses propositions ont été examinées mardi 30 septembre par la commission des finances de l’Assemblée nationale.

En juillet, l’ancien premier ministre François Bayrou avait déjà promis de lancer la « chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces ». Les socialistes ont proposé peu après de récupérer 4 milliards d’euros par an en diminuant les niches bénéficiant aux grandes entreprises. En face, les lobbys concernés ont commencé à monter au créneau.

Le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, qui veut réduire le déficit public d’environ 20,5 milliards d’euros entre 2025 et 2026, n’a pas encore dévoilé son jeu. Mais il ne peut qu’étudier avec soin les pistes de Charles de Courson, susceptibles, sur le papier, de recueillir un assez large assentiment politique.

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