• Émilien, plus grand champion de l’histoire des « 12 coups de midi », a fini par rendre les armes.
  • Sa culture générale et sa mémoire lui auront permis d’engranger plus de 2,5 millions d’euros de gains.
  • Elles ne sont pas le fruit du hasard, comme il l’a confié il y a quelques semaines à Audrey Crespo-Mara dans « Sept à Huit ».

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Sept à huit

Personne n’a réussi à le battre pendant près de 21 mois. Arrivé dans l’émission de TF1 « Les 12 coups de midi » le 25 septembre 2023, Émilien, 22 ans, a enchaîné les victoires et amassé des gains colossaux, jusqu’à sa défaite ce dimanche 6 juillet : plus de 2,5 millions d’euros de gains en argent et cadeaux (dont 23 voitures !) en 647 participations. L’étudiant en histoire avait réponse à tous les sujets, du sport au cinéma, en passant par la géographie. S’il dispose de capacités intellectuelles hors norme, il n’a jamais caché s’entraîner plusieurs heures par jour s’entraîner plusieurs heures par jour, comme il le confie à Audrey Crespo-Mara dans la vidéo en tête de cet article, replay du « portrait de la semaine » de « Sept à Huit » diffusé en mai dernier sur TF1.

Je consacre ma mémoire à jouer, ( ) ça a toujours été mon moteur

Émilien, grand gagnant des « 12 coups de midi »

De son propre aveu, Émilien est un « élève studieux ». Passionné de jeux télévisés depuis son enfance, il a regardé pendant des années les « 12 coups de midi » chez ses parents ou chez sa grand-mère. « Je prends des notes quand je joue pour essayer de retenir des choses », révèle dans cette interview celui qui est originaire de la Vendée. Un premier secret qui lui a permis de mémoriser les moindres détails des réponses aux questions posées par Jean-Luc Reichmann.

« Ça peut m’arriver de jouer 15 à 16 heures par jour, il y a des journées où je ne fais que ça », assure face à la caméra de TF1 le jeune homme dont la culture générale est presque sans limite. Mais cette discipline de fer est loin d’être une corvée pour lui : « J’y trouve du plaisir. Simplement, j’aime jouer et je joue énormément. » Une passion qui lui vient de très loin. Enfant, il s’amusait déjà dans « des livres de quiz », qu’il a ensuite relus de nombreuses fois, au point d’apprendre les réponses « par cœur » : « Je consacre ma mémoire à jouer, comme plein d’autres personnes consacrent leur mémoire à d’autres choses. Jouer, ça a toujours été mon moteur, apprendre des choses aussi, et je me suis intéressé par le biais du jeu à des domaines que je ne maîtrisais absolument pas ».

Chez lui, son bureau est pourtant loin d’être recouvert de cahiers de révision : « Je ne fais pas de vraies fiches de révision. Ce sont plutôt des documents de notes, qui fonctionnent par mots-clés, c’est-à-dire que vraiment, je vais avoir un mot avec un mot en face, ce n’est pas plus élaboré que ça ». De quoi lui permettre aussi de travailler sa concentration, alors que les journées de tournage durent parfois « jusqu’à 10 heures ».

Mais Émilien le savait : son parcours dans le jeu, qu’il jugeait « irrationnel », s’arrêterait un jour, quand un concurrent le battrait. « J’essaie de me rendre compte que les expériences que je vis sont totalement hors du commun. J’en profite au maximum, au jour le jour. Ça s’arrêtera quand ça s’arrêtera », philosophait-il. Son aventure s’est terminée ce dimanche 6 juillet.

Z. S. | Propos recueillis par Audrey Crespo-Mara

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