Dans le Nord, quatre jours après un quintuple homicide, l’émotion est toujours très vive.
Ce mercredi, une marche blanche, qui a rassemblé plus de 500 personnes, était organisée en hommage à deux des victimes.
Le tueur présumé, âgé de 22 ans, a été mis en examen pour « assassinat » et « meurtre », et a été incarcéré.
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Le 20H
Le silence, des fleurs et un chagrin collectif. 500 personnes sont venues rendre hommage, ce mercredi 18 décembre, aux deux agents de sécurité tués à Dunkerque alors qu’ils veillaient sur la zone portuaire. Quatre jours après cette tuerie, la tristesse est d’autant plus profonde que personne ne connaît les raisons qui ont mené à la mort de Marc et d’Aurélien. « Ça aurait pu être moi, ça aurait pu être mes collègues, ça aurait pu être n’importe qui d’autre. Il y en a un des deux qui avait deux enfants qui ont l’âge de mes deux dernières. J’ose pas imaginer ce que les petits, même les femmes, doivent traverser », confesse un père de famille dans le reportage du 20H de TF1 visible en tête de cet article.
Pour agir comme ça, je pense qu’il ne devait pas être bien dans sa tête
Pour agir comme ça, je pense qu’il ne devait pas être bien dans sa tête
Pascaline
Pendant plus d’une heure, des hommages, des bouquets, des dessins aussi ont été déposés par des anonymes venus pour soutenir les proches des deux victimes. « On n’a pas de mots, on ne pense pas vivre ça sur le Dunkerquois. C’est un truc incompréhensible qui arrive à ces familles. On est tous dépassés par la chose », admet un autre participant.
Pascaline a travaillé avec l’auteur présumé des cinq meurtres lorsqu’il était en formation. Elle aussi cherche des explications. « C’était un petit jeune tranquille, posé. Peut-être du harcèlement moral qui lui a trotté dans la tête pendant des années, je ne sais pas. Mais pour agir comme ça, je pense qu’il ne devait pas être bien dans sa tête », estime-t-elle.
Désormais, tous attendent ici des réponses de la part du tueur présumé, qui est resté très flou lors de ses premières auditions. Il a été placé en détention provisoire.