• Pneu crevé, essuie-glace capricieux, bougies d’allumage défaillantes…
  • Les spécialistes de l’entretien automobile remplacent vos pièces mécaniques hors service.
  • Attention, les principales organisations de garages confient à TF1Info refuser de prendre en charge toute réparation sur les voitures munies d’airbags de la marque Takata.

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Auto

Le scandale des airbags Takata n’en finit plus de bouleverser le monde de l’automobile. Depuis fin juin, le gouvernement ordonne aux constructeurs de rappeler 800.000 véhicules construits entre 1998 et 2019 et équipés d’airbags potentiellement dangereux. En gonflant, ces coussins risquent d’exploser facilement et de projeter des fragments métalliques dans l’habitacle. La France dénombre déjà près d’une vingtaine de décès en quelques mois. Parmi les véhicules visés, les Citroën C3 et DS3, des Audi (A3, A4 ou Q5), des BMW, des Chrysler, des Ford ou encore des Honda. Depuis quelques jours, le gouvernement impose aux constructeurs de prêter une voiture aux clients concernés. Le ministère chargé des Transports appelle ainsi tous les conducteurs concernés à faire remplacer gratuitement ces airbags sans délai. Objectif : prévenir les risques d’accident et protéger les conducteurs.

Désormais, le scandale prend un nouveau virage : depuis hier, les centres automobiles de la marque Speedy refusent de prendre en charge les véhicules équipés des airbags incriminés. Quelle que soit la réparation à faire sur votre voiture, vous devez vous retourner vers votre constructeur, recommande la marque sur son site : « Il vous appartient de vérifier si votre véhicule fait l’objet d’un rappel constructeur avant toute intervention dans nos centres. Ce contrôle est strictement personnel et ne peut être réalisé par les équipes SPEEDY. En cas de rappel constructeur avéré de votre véhicule, nos centres ne pourront procéder à l’entretien ou à la réparation de votre véhicule tant que les airbags concernés n’auront pas été remplacés. »

Les garagistes renvoient vers les constructeurs

Les centres Norauto nous confirment se placer sur la même ligne. « Ça devient trop dangereux pour nos salariés de travailler sur ces véhicules. Nos équipes ne sont pas formées ni habilitées pour prendre ce risque. Nous réorientons nos clients vers les constructeurs », complète Vanessa Gellibert, en charge de la communication du groupe. Les garagistes Point S ne font pas davantage de commentaires, mais répondent qu’ils n’acceptent plus non plus ces véhicules, même s’il faut changer une plaquette de frein. « Cette mesure vise à préserver la sécurité de nos collaborateurs et des autres usagers », reprend Speedy sur son site.

Norauto promet de communiquer dans les prochains jours sur ses réseaux sociaux pour « aider les automobilistes dans leur parcours ». Speedy prévient les automobilistes concernés qu’il faudra montrer patte blanche avant de pousser la porte d’un garage de la marque : « A l’issue du remplacement des airbags et sur présentation d’un justificatif de l’intervention, nous pourrons entretenir vos véhicules dans les meilleures conditions pour poursuivre votre mobilité. » Si vous devez partir en vacances, pour votre sécurité et celle de votre famille, faites changer vos airbags avant de prendre la route. L’opération ne prend pas plus d’une demi-journée.

Geoffrey LOPES

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