C’est depuis ce site de lancement que la fusée européenne Ariane 6 a décollé en juillet dernier.
Le Centre spatial guyanais est l’un des rares à proposer des visites de ses installations.
Une équipe de TF1 a pu se faufiler dans les coulisses de la base de Kourou.
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Découverte et évasion
C’est l’occasion de vivre une expérience hors du commun. Basé à Kourou, en Guyane française, le port spatial de l’Europe, qui fêtera ses 60 ans d’existence en 2025, accueille chaque année des milliers de visiteurs, passionnés d’espace ou simples curieux. La visite, d’une durée de trois heures, vous permet de découvrir les principales installations du Centre spatial guyanais (CSG), du pas de tir de la fusée Ariane 6 à la célèbre salle Jupiter, qui abrite le centre de contrôle des missions.
Les visiteurs peuvent admirer une maquette grandeur nature de la fusée Ariane 5. L’engin a pris sa retraite l’an dernier après vingt-sept années de bons et loyaux services. Direction ensuite la zone de lancement d’où a décollé en juillet dernier la fusée européenne Ariane 6 (nouvelle fenêtre), qui lui a succédé. « C’est un petit bout d’histoire où on pose les pieds« , s’émerveille une visiteuse dans la vidéo du JT de TF1 à voir en tête de cet article.
Ça fait quelque chose de voir ça en vrai. C’est à taille réelle.
Ça fait quelque chose de voir ça en vrai. C’est à taille réelle.
Un visiteur
Sur les dix-huit bases de lancement dans le monde, le Centre spatial guyanais est l’un des rares à montrer ses vraies installations aux visiteurs. « Ça fait quelque chose de voir ça en vrai. C’est à taille réelle. Et donc, on se dit que par rapport à notre taille humaine, c’est impressionnant« . La visite se poursuit dans le mythique centre de contrôle Jupiter, une salle qui accueille jusqu’à 500 personnes lors d’un lancement.
Depuis sa création, plus de 300 lancements ont eu lieu sur la base de Kourou. « Je suis passionné par le spatial depuis mon tout jeune âge. Depuis que tout a commencé. Je suis les vols en direct. Et mon rêve, c’était de venir ici« , explique un visiteur au micro de TF1. Lors des décollages, les visites sont annulées pour des raisons de sécurité. Le spectacle se passe alors à l’extérieur, de jour comme de nuit.
