Certaines communes choisissent d’installer des patinoires synthétiques.
Mais beaucoup en sont revenues.
Le pour et le contre dans ce reportage du 20h de TF1.

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Notre planète

D’un côté, la plus grande patinoire éphémère du monde, et sans doute aussi la plus belle, avec quelque 2000 m² de glace sous la verrière du Grand Palais. De l’autre, une patinoire de taille plus modeste, au cœur du parc de la Villette à Paris, dont le revêtement est en plastique. Si certaines villes ont renoncé à leur patinoire, jugée trop consommatrice en eau et en électricité pour produire la glace artificielle, d’autres ont opté pour une version synthétique. 

« Ce n’est pas énergivore au quotidien. C’est-à-dire qu’une patinoire synthétique, ça ne consomme pas d’énergie quotidienne. Il n’y a pas besoin d’électricité pour alimenter la patinoire, contrairement à une patinoire à glace« , explique Florian Fesnoux, directeur de l’agence événementielle End Event, dans la vidéo du JT de TF1 à voir en tête de cet article. Achetée d’occasion, l’installation a coûté 50.000 euros. 

La maintenance se résume « à enlever un peu d’eau pour que les petits ne se cassent pas la figure« , explique la personne en charge de l’accueil du public au micro de TF1. Quant au montage, il ne prend que quelques heures, contre plusieurs jours pour une patinoire à glace. Point noir, son revêtement est composé de plaques de plastique, le plus souvent non recyclé. Et au bout de quatre ans, les plaques commencent à s’user. 

Ça ne glisse pas du tout comme sur de la vraie glace.

Une mère de famille

En termes de sensation, les avis divergent. « Ça ne glisse pas du tout comme sur de la vraie glace« , constate une mère de famille, un peu déçue. Les enfants, eux, adorent. « Ici, c‘est mieux, parce qu’on marche. C’est un petit peu plus facile« , explique une jeune patineuse devant notre caméra. On retrouve ce type de patinoire avec du plastique lubrifié un peu partout en France, comme à Tours (Indre-et-Loire), Lille (Nord), Avignon (Vaucluse), La Baule (Loire-Atlantique) ou encore Vincennes (Seine-et-Marne). 

À Saint-Denis, une ambiance de sport d’hiver

À Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la patinoire synthétique d’il y a plusieurs années a été remplacée cette année par une patinoire en glace artificielle. « Ce n’était pas au niveau des attentes qu’on voulait pour la population. On a voulu donner une autre dimension, une dimension du sport d’hiver, parce que les habitants de Saint-Denis ne vont pas beaucoup à la neige« , explique au micro de TF1 l’adjoint au maire en charge des grands événements, Shems El-Khalfaoui.

La nouvelle patinoire a coûté 160.000 euros, mais elle est beaucoup plus grande. En trois semaines, plus de 40.000 patineurs sont attendus. Le même choix a été fait au pied de l’Arche de la Défense, pour le plus grand bonheur des habitants des alentours. « Tout le monde tombe. Mais ce n’est pas grave, on s’amuse !« , explique un père de famille. Elle restera ouverte pendant dix jours encore, au pied des tours de la Défense.


La rédaction de TF1info | Reportage : Gwenaëlle Bellec et Julien Clouzeau

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