• À chaque campagne de nettoyage, plus de 10 kilos de déchets sont ramassés par les ouvriers autoroutiers.
  • Mégots, bouteilles ou emballages… Ces agents risquent leur vie pour traquer ces détritus, et ainsi éviter les accidents routiers.
  • Une équipe de TF1 un de ces patrouilleurs dans son activité quotidienne.

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Il traque les déchets le long des voies. « Je suis arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence, dans le sens 2. J’ai une petite bâche qui traîne sur les glissières », indique Olivier Hoff par radio, alors qu’il patrouille sur l’autoroute en direction de Paris. Afin d’éviter tout accident, il descend rapidement de sa voiture, et se saisit du sac-poubelle présent sur la voie. « Vu la grandeur, on estime que ça peut recouvrir un pare-brise », prévient-il dans le reportage de TF1 en tête de cet article. 

Plus de 10 kilos de déchets par kilomètre

Sur cette passerelle, en 50 mètres, Olivier a déjà presque rempli son sac de collecte. « C’est beaucoup d’emballages plastiques, quelques bouteilles, un peu de carton… », énumère-t-il, pince de ramassage à la main. Selon une enquête de la Fondation Vinci Autoroutes, réalisée par Ipsos et publiée le 31 juillet dernier, 10,6 kg de déchets par kilomètre et par sens de circulation sont ramassés en moyenne par les ouvriers autoroutiers, à chaque campagne de nettoyage. 

Pour mener ces actions, les patrouilleurs prennent des risques. Tandis que 45.000 véhicules circulent quotidiennement sur cette section à vive allure, Olivier exprime ses craintes : « Que mon véhicule se fasse percuter, et moi-même, je ne suis pas forcément protégé par les glissières. Et vu ce que les gens lancent, on peut recevoir des objets, c’est déjà arrivé », déplore cet habitué. 

L’étude publiée par la Fondation Vinci Autoroutes dévoile aussi que plus d’1 Français sur 5 jette toujours des détritus par la fenêtre sur l’autoroute. « C’est dégoûtant », s’exclame une automobiliste rencontrée sur une aire de repos. « Si on ne trouve pas une poubelle à proximité, on gardera et on jettera à la maison en rentrant », renchérit une autre. « Sur l’autoroute, toutes les dix minutes, on a des aires avec des poubelles et même des dispositifs de tri », rappelle Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes. Une solution simple, à l’heure où le nombre de déchets augmente avec les trajets de l’été. 

La rédaction de TF1info | Reportage : Nicolas HESSE, Sébastien GUERCHE

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