• Les températures vont grimper en France ces prochains jours jusqu’à 38°C localement.
  • Or, ces fortes chaleurs ne sont pas sans risque chez les plus jeunes.
  • Alors que la fin de l’année scolaire n’a pas encore sonné, voici les précautions de rigueur dans les écoles et les classes.

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La France face à sa première canicule d’ampleur de 2025

La prudence est de mise. Les températures vont progressivement monter ce vendredi dans l’Hexagone jusqu’à un pic de chaleur attendu samedi avant une légère chute des températures dimanche, a annoncé Météo-France. L’organisme de prévisions a déjà placé un certain nombre de départements de l’Ouest et d’Auvergne-Rhône-Alpes en vigilance jaune canicule (« soyez attentifs ») depuis jeudi midi, et va en placer certains en orange (« soyez très vigilant ») dès ce vendredi midi. 

Cet épisode de chaleur intervient alors que l’heure des vacances d’été n’a pas encore sonné, et que de nombreux bâtiments scolaires en France sont inadaptés au changement climatique. De quoi prendre les devants, en appliquant certaines précautions et bonnes pratiques de circonstance, pour limiter les répercussions chez les élèves, comme les enseignants.

« Humidifier les enfants plusieurs fois par jour »

« À l’école, la plupart des recommandations en cas de vague de chaleur relèvent du bon sens et sont proches de celles qui s’appliquent pour la population générale ailleurs et notamment dans les habitats », rappelle Simon Burlot, médecin conseiller technique auprès du rectorat Rennes, à TF1info. Ainsi, « il vaut mieux privilégier les temps de récréation à l’extérieur en matinée quand les températures maximales ne sont pas encore atteintes et éviter de sortir ensuite quand c’est possible », poursuit-il, soulignant au passage que la cour de récréation est propice aux jeux et aux activités physiques chez les plus jeunes, qui « en se dépensant peuvent majorer les risques de déshydratation ». Dans le même esprit, mieux vaut éviter « les parcours de motricité » pendant ces chaudes journées. Il convient également, après avoir identifié les locaux les plus exposés, pour adapter l’organisation de la vie scolaire en préservant au maximum les enfants de la chaleur, « de garder au maximum les fenêtres, les stores et les volets fermés », rappelle-t-il.

Il est en outre bien sûr recommandé de « faire boire les enfants beaucoup », insiste le médecin scolaire, qui précise que cela vaut d’autant plus si des sorties scolaires étaient programmées et n’ont pu être reportées. Toujours à l’adresse des enseignants, mais aussi des parents d’élèves, Simon Burlot rappelle l’importance de penser « au chapeau, à la gourde d’eau, aux lunettes et à la crème solaire ».

Enfin, le fait d’« humidifier les enfants plusieurs fois par jour, par exemple à l’aide d’un brumisateur, peut les aider à mieux supporter la chaleur » et prévenir les coups de chaud. « En cas de crampes, de maux de tête, de vertiges, de nausées ou encore de fièvre chez un élève, il faut appeler le 15 », insiste-t-il.

Utiliser une salle climatisée « comme salle refuge »

Dans ses recommandations aux directeurs et chefs d’établissements pour prévenir les effets de la canicule, le ministère de l’Éducation nationale rappelle aussi l’importance d’« avoir une vigilance particulière envers les personnes et élèves connus comme porteurs de pathologies respiratoires ou en situation de handicap. » Il est également mentionné la nécessité de « permettre le rafraîchissement des pièces par l’ouverture des fenêtres la nuit lorsque cela est possible », d’utiliser une salle climatisée « comme salle refuge » et d’« adapter l’alimentation en évitant les aliments trop gras ou trop sucrés afin de prévenir la déshydratation. »

Le ministère suggère d’ailleurs que les comportements à adopter fassent l’objet d’un affichage, « par exemple dans les salles de classe et dans la cantine, pour informer les personnels et les élèves. » Enfin, au même titre que pour les sorties scolaires, les recommandations indiquent qu’il appartient aux directeurs d’école et chef d’établissement, « d’apprécier l’opportunité de maintenir les évènements collectifs ou festifs selon leur nature et leur condition, au regard des risques d’exposition à la chaleur qu’elles présentent, notamment pour les élèves les plus jeunes et les plus fragiles. »

A. LG

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