Urgences du Médipôle à Villeurbanne, vendredi 15 août 2025.

Le recours aux soins d’urgence liés à la chaleur a nettement augmenté en France lors de la vague de chaleur en août, a constaté mercredi 20 août l’agence Santé publique France, avec presque 300 passages quotidiens aux urgences au pic de l’épisode.

« Les recours aux soins pour l’indicateur sanitaire composite iCanicule ont connu un pic entre le 11 et le 17 août, avec au maximum 286 passages aux urgences et 67 consultations SOS médecins », résume l’agence sanitaire dans un bilan sur la période du 8 au 18 août.

Celle-ci correspond au passage d’une importante vague de chaleur en France, la seconde de l’été après un premier épisode fin juin et début juillet, où de nombreux départements ont été placés en vigilance orange, voire rouge pour certains d’entre eux.

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L’indicateur iCanicule sert à donner une première idée, encore très parcellaire, des effets sanitaires de la canicule. Il compile les recours aux soins d’urgence – passages aux urgences à l’hôpital ou appels à SOS Médecins – pour des pathologies directement liées à la chaleur – déshydratations, hyperthermies ou coup de chaleur – dans les départements touchés par les vigilances orange ou rouge.

Six cents passages recensés le 1ᵉʳ juillet

Au plus fort de cet épisode de chaleur, autour du 15 août, les passages aux urgences liés à la chaleur ont régulièrement dépassé le nombre de 250 par jour dans les départements concernés. Cela reste néanmoins en dessous des plus de 600 passages recensés pour le 1er juillet, pic du premier épisode de fortes températures.

Les personnes âgées restent les plus touchées : « les personnes de 75 ans et plus représentaient environ 60 % des hospitalisations suite à un passage pour iCanicule » lors des chaleurs d’août, précise Santé publique France.

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Mais les autres tranches d’âges sont aussi concernées par l’augmentation des recours aux soins d’urgence. « Les 15-44 ans étaient plus particulièrement concernés par les hyperthermies, et représentaient de 40 à 60 % de l’activité pour cette cause », constate notamment l’agence sanitaire.

Ce premier bilan ne permet pas de présager de la mortalité liée à la canicule, car les effets de la chaleur ne sont pas tous directs et immédiats. Santé publique France a généralement besoin d’un mois pour calculer le nombre de morts excédentaires par rapport à la normale, puis d’encore plus de temps pour estimer combien de personnes sont vraiment mortes à cause de la chaleur.

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Les températures caniculaires, comme celles enregistrées récemment, illustrent la multiplication et l’intensification des vagues de chaleur en Europe, conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques.

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Le Monde avec AFP

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