Un ouvrier se désaltère durant un épisode caniculaire, à Nantes, le 20 juin 2025.

Depuis le retour de la canicule, les téléspectateurs pourraient s’amuser à compter, dans les reportages télévisés, les gros plans sur les verres d’eau servis dans les maisons de retraite ou les degrés Celsius affichés par les croix vertes des pharmacies. Mais, au-delà des témoignages de glaciers au chiffre d’affaires en hausse, les JT n’omettent plus, comme par le passé, d’insister sur les conséquences néfastes d’une chaleur excessive – la pénibilité accrue de certaines professions, par exemple. Avec ses trois épisodes caniculaires et ses mégafeux en Gironde, l’été 2022 a marqué un tournant, débouchant notamment sur l’adoption, par plus de 200 médias et 15 écoles de journalisme reconnues par la profession, de la charte « pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique ».

« On reste sur le seul constat qu’il fait chaud, ce qui est tout de même déplorable », regrette cependant Eva Morel, secrétaire générale de QuotaClimat, une association qui œuvre pour un meilleur traitement médiatique des enjeux écologiques. « Même si le lien entre les canicules et le changement climatique est davantage fait que par le passé, on ne traite toujours pas de leur origine : nos émissions de gaz à effet de serre dues à notre consommation d’énergies fossiles », ajoute Sophie Roland, journaliste et formatrice aux enjeux climat dans les médias.

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