Dans les locaux de la plateforme de réhabilitation professionnelle, au CHU de Montpellier, le 22 octobre 2025.

« Travailler et vivre avec des troubles psychiques, c’est possible avec le bon accompagnement ! », lance Florian Aubry, 33 ans. Souffrant de schizophrénie stabilisée avec troubles de l’humeur associés, il a suivi pendant quatre ans un parcours sur mesure au centre Crisalid-Hauts-de-France (HDF), dévolu à la réhabilitation psychosociale et à la remédiation cognitive, sis au sein du centre hospitalier isarien, à Clermont-de-l’Oise (Oise). C’est dans ce même hôpital que Florian a décroché son poste actuel de médiateur de santé pair.

En apprentissage d’une licence mention sciences sanitaires et sociales à l’université Sorbonne-Paris Nord, Florian Aubry revient de loin. A 21 ans, il découvre son grand-père mort par suicide à son domicile. Traumatisé, le jeune homme sombre dans la dépression, le cannabis, l’alcool, finit par s’isoler de sa famille et subit, seul, les assauts de son état psychotique désormais prononcé, jusqu’à son hospitalisation sous contrainte à 28 ans. « Mais, même au plus noir de la crise, je voulais m’en sortir et trouver un emploi », confie celui qui a validé un master en chimie durant cette période.

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