• Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a présenté, vendredi 27 juin, la cartographie des 151 zones qui vont bénéficier du renfort de médecins généralistes.
  • À partir du 1ᵉʳ septembre prochain, ils vont devoir consacrer jusqu’à deux jours par mois.
  • Objectif : lutter contre les déserts médicaux.

Des généralistes vont bientôt être mobilisés en renfort. Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a dévoilé, vendredi 27 juin, la cartographie (nouvelle fenêtre) des 151 intercommunalités prioritaires pour l’accès aux soins qui vont bénéficier, dès septembre, du soutien de médecins, jusqu’à deux jours par mois pour lutter contre les déserts médicaux.

Avec cette carte, qui identifie 151 zones, « on ne règle pas les déserts médicaux » puisqu’ils concernent « 87% du pays », a expliqué le ministre de la Santé, interrogé sur BFMTV (nouvelle fenêtre). Néanmoins, « c’est une première étape » qui va profiter à environ 2,5 millions de patients, a-t-il assuré.

la cart des 151 zones rouges concernées par la mission de solidarité obligatoire des médecins – Ministère de la Santé

Ce découpage médical est le fruit d’un travail « réalisé avec les préfets, les agences régionales de santé (ARS), les élus locaux, et également les professionnels de santé, pour identifier les secteurs particulièrement désertiques », a détaillé Yannick Neuder. Il permet, selon lui, d’« identifier et de provoquer sur ces territoires-là une solidarité collective, un engagement collectif au 1ᵉʳ septembre » prochain.

« Plus 20% de médecins d’ici 2027 »

Le 25 avril, une mesure gouvernementale a été adoptée pour instaurer une « mission de solidarité territoriale obligatoire », revenant à imposer à tous les médecins exerçant en zone bien pourvue de se « projeter » dans les zones prioritaires. « On va inciter les médecins, et après, il faut rôder aussi le système, trouver les lieux, ces maisons médicales, ces bureaux qui sont disponibles pour accueillir les patients. (…) Ces cartes permettent aussi de travailler les lieux où vont pouvoir s’installer 3.700 docteurs juniors, des nouveaux médecins » qui « n’arriveront qu’en novembre 2026 »

Dans l’attente de l’adoption de ces nouvelles dispositions législatives actuellement examinées par le Parlement, « cette mesure permettra à tous les médecins généralistes volontaires de venir renforcer, sur une partie de leur temps, l’offre de soins » dans ces 151 « zones rouges », note le ministère de la Santé dans un communiqué.

Face à la pénurie, une réforme de l’accès en 2e année de médecine a été adoptée le 18 juin pour permettre de former plus de professionnels. L’exécutif entend aussi « récupérer les étudiants français qui sont partis à l’étranger, en Roumanie, en Espagne » pour étudier la médecine, a rappelé le ministre de la Santé, prévoyant ainsi « plus 20% de médecins d’ici 2027, soit près de 50.000 médecins ».

La rédaction de TF1info

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