La France et la Grande-Bretagne proposent une trêve d’un mois en Ukraine.
Une idée qui ne séduit guère Manuel Bompard.
Invité politique de « Bonjour ! La Matinale TF1 », le coordinateur de la France insoumise a fustigé cette piste.

« Du bricolage« . C’est ainsi que Manuel Bompard a qualifié ce lundi sur TF1 la proposition de trêve en Ukraine formulée par le couple franco-britannique. Ce cessez-le-feu « dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques« , selon Emmanuel Macron, durerait un mois.

« Cela voudrait dire que les combats se poursuivraient au sol », a pointé du doigt le député de la France insoumise, invité ce lundi de « Bonjour ! La Matinale TF1 ». « Je pense que ce n’est pas sérieux. L’objectif que doit se fixer la France, c’est d’obtenir le plus rapidement possible un accord de paix et un accord de paix qui ne peut pas se faire sans les Ukrainiens », a estimé Manuel Bompard. « Les Ukrainiens doivent être autour de la table et on doit créer les conditions d’un cessez-le-feu partout, y compris au sol, et ensuite d’un accord de paix. Et pour obtenir un accord de paix qui soit une paix durable et juste, il faut des garanties de sécurité. »

« Tout le monde peut dire qu’on souhaite la paix, mais les conditions ne sont pas du tout réunies. L’état d’esprit du Président russe n’est pas du tout là« , a ajouté le coordinateur politique de la France insoumise. Avant de développer : « J’ai l’impression d’avoir des dirigeants européens qui sont dans un état de sidération, qui nous ont amenés pendant des mois et des mois dans une impasse, en répétant à longueur d’antenne et à longueur de prise de parole que la solution était une solution militaire, qu’on allait gagner d’un point de vue militaire, et qui aujourd’hui sont confrontés à Donald Trump. »

Interrogé sur le clash entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, Manuel Bompard a reconnu avoir été « sidéré« . Avant de préciser : « On aurait pu se poser la question avant de savoir pourquoi on continuait à être enfermés, aveuglés derrière les chars américains, sans à aucun moment se poser la question d’une parole qui soit une parole autonome et indépendante. »


La rédaction de TF1info

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