Quatorze bombes GBU-57 ultra-pénétrantes de 13 tonnes chacune. Voilà ce qui, selon les Etats-Unis, a été largué pour la première fois dans un cadre opérationnel sur deux sites nucléaires clés en Iran. Plus d’une vingtaine de missiles de croisière Tomahawk ont également été lancés depuis un sous-marin américain sur un troisième site atomique, à Ispahan. Mais ces infrastructures ont-elles été « totalement oblitérées », comme l’affirmait le président américain, Donald Trump, le soir de l’attaque ?


Les images satellites et les experts interrogés par Le Monde montrent que s’il existe des traces de ces frappes en surface, il est encore difficile de mesurer l’ampleur des dégâts là où une partie essentielle du programme nucléaire iranien se situe : en sous-sol.

Fordo

Site d’enrichissement nucléaire de Fordo, en Iran

Ce site d’enrichissement d’uranium est depuis 2009 au cœur des inquiétudes qui entourent le programme nucléaire iranien. Il serait enfoui sous 80 à 90 mètres de roches, sans que l’on connaisse précisément sa disposition. Les jours précédant l’attaque américaine, l’attention se concentrait sur les GBU-57, des bombes qui seraient les seules à pouvoir atteindre Fordo grâce à la pénétration du sol que leur poids hors norme leur confère.

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