Un avion de ligne d’American Airlines avec 64 personnes à bord s’est écrasé mercredi soir dans le fleuve Potomac.
Peu avant, une collision est survenue entre l’appareil commercial et un hélicoptère militaire au-dessus de Washington, près de l’aéroport Ronald-Reagan.
Une très vaste opération de recherche et de sauvetage est en cours sur les lieux de l’accident, dans les eaux glaciales du Potomac.
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Crash à Washington après une collision entre un avion de ligne et un hélicoptère
La première catastrophe aérienne aux États-Unis depuis… 2009. Un avion de ligne de la compagnie American Airlines avec 64 personnes à bord s’est écrasé mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision avec un hélicoptère militaire au-dessus de la capitale fédérale. American Airlines a confirmé dans un communiqué qu’un avion de sa filiale régionale PSA transportait 60 passagers et quatre membres d’équipage au moment de l’accident. L’avion de ligne avec 64 personnes à bord était sur le point d’atterrir quand la collision a eu lieu. On fait le point sur la situation.
Que s’est-il passé ?
Selon les premiers éléments du régulateur américain de l’aviation (FAA), un avion du constructeur Bombardier « est entré en collision à altitude moyenne » avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l’approche pour atterrir à l’aéroport. Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l’hélicoptère. Un Bombardier de ce type peut transporter jusqu’à 78 personnes. L’hélicoptère est connu sous le nom de « Black Hawk » et peut transporter 15 personnes. Une porte-parole de l’armée a confirmé que l’appareil effectuait « un vol d’entraînement », selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth. À ce stade, les autorités ignorent les raisons de cette collision.
L’hélicoptère militaire et l’avion de ligne qui sont entrés en collision sont tombés dans le fleuve Potomac, a expliqué ce jeudi la maire de Washington Muriel Bowser. « Les deux appareils sont dans l’eau », a indiqué la maire lors d’un point-presse organisé à l’aéroport Ronald-Reagan.
Des recherches « difficiles »
Au total, 67 personnes sont portées disparus, 64 passagers de l’avion et 3 militaires dans l’hélicoptère. La police de Washington a indiqué qu’il n’y avait « à ce stade aucune information confirmée sur des victimes ». Mais une très vaste opération de recherche et de sauvetage impliquant la police et les pompiers est en cours sur les lieux de l’accident, dans les eaux glaciales du Potomac, par une nuit noire. La nouvelle ministre à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé sur X qu’elle « déployait toutes les ressources des gardes-côtes pour des opérations de recherche et de secours pour cet accident horrible ».
Les secouristes impliqués dans l’opération de recherche et de sauvetage lancée dans le fleuve Potomac font face à des conditions « extrêmement difficiles », a déclaré au cours d’une conférence de presse John Donnelly, le chef des pompiers de Washington. Il a évoqué le « froid », un « fort vent » et de « la glace » sur le Potomac. « L’eau est sombre, trouble, et c’est une condition très difficile pour eux de plonger », a-t-il affirmé, ajoutant que les recherches prendront probablement plusieurs jours. Au total, environ 300 personnes participent à cette opération de recherche et de sauvetage sur le fleuve Potomac, a en outre précisé John Donnelly, a rapporté CNN (nouvelle fenêtre).
Par ailleurs, une équipe de plongée du bureau extérieur du FBI à Washington participe aux efforts visant à localiser les victimes de la collision, a déclaré un porte-parole du bureau à CNN. L’équipe de recherche et de réponse aux preuves sous-marines du FBI (USERT) est composée d’agents spécialement formés stationnés dans tout le pays et chargés de rechercher et de récupérer des preuves immergées.
Trump critique le contrôle aérien
« Que Dieu les bénisse » a d’abord réagi Donald Trump dans un communiqué, disant avoir été « pleinement informé du terrible accident ». Puis, dans un message sur sa plateforme Truth Social, il a estimé que la catastrophe aérienne « aurait dû être évitée », si l’hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la « trajectoire d’approche parfaite » de l’avion par cette « nuit claire » sur Washington. « Pas bon », a tonné en majuscules le président des États-Unis.
De son côté, le directeur général de la compagnie nationale American Airlines Robert Isom a exprimé sur une vidéo son « profond chagrin ». La maire de Washington DC, Muriel Bowser, a de son côté indiqué que « l’objectif actuel est de sauver les gens, et c’est sur cela que tout notre personnel se concentre ».