Si, comme chaque année, de nombreuses mesures affectant les finances personnelles sont entrées en vigueur le 1er janvier, ce 1er février 2025 n’est pas exempt de nouveautés en la matière. Le ralentissement de l’inflation, notamment, fait fondre les taux de certains livrets d’épargne réglementés.

Baisse des taux du Livret A et du LEP

Pour la première fois depuis début 2020, le taux du Livret A diminue en effet, passant de 3 % à 2,4 %, en application de la formule de calcul de la rémunération de ce produit non fiscalisé. Le même taux s’applique pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).

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La rémunération du Livret d’épargne populaire (LEP) fléchit aussi, pour la quatrième fois consécutive depuis la mi-2023, de 4 % à 3,5 %.

Pour ce livret accessible sous condition de revenus, détenu par près de douze millions de personnes, le gouvernement, sur recommandation de la Banque de France, a choisi de faire un geste, en accordant une rémunération supérieure à celle que dictait la formule de calcul (2,9 %). Ces taux doivent maintenant être revus le 1er août.

En pratique, pour un Livret A, un LDDS ou un LEP « au plafond » (respectivement 22 950 euros, 12 000 euros et 10 000 euros), les nouveaux taux occasionneront une perte d’intérêts d’environ 69 euros, 36 euros ou 25 euros, sur les six prochains mois.

Les taux de ces livrets dépassant la hausse des prix, leurs rendements réels restent positifs. « L’inflation attendue pour 2025 devrait se situer autour de 1,5 %. Le rendement [du Livret A] sera donc positif d’un point, ce qui demeure élevé », note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne, rappelant que ce « rendement [réel] avait été constamment négatif ou nul entre 2017 et 2023 ».

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