Célia Oneto Bensaid, à Paris, le 14 novembre 2023.

Trois pièces de l’Iranienne Farnaz Modarresifar, le 15 juillet, aux Arcs (Savoie), un concert des œuvres pour piano de Philip Glass, le 20 juillet, à La Roque-d’Anthéron (Bouches-du-Rhône), un programme entièrement féminin, le 24 juillet, à Menton (Alpes-Maritimes) : Célia Oneto Bensaid n’est pas de ces pianistes colporteurs qui, l’été, font commerce des mêmes œuvres d’un festival à l’autre.

Lire dans la sélection albums du 26 avril 2024 : Article réservé à nos abonnés la critique de l’album « Sparklight »

Elle n’est pas non plus du genre à réserver ses apparitions au solo et ne dédaigne pas la musique de chambre pour affirmer son engagement, principalement pour favoriser la redécouverte de partitions écrites par des femmes – ce sera le cas lors des deux concerts présentés par la Cité des compositrices, les 2 (Jane Vieu, Rita Strohl) et 4 août (Jeanne Leleu), dans le cadre du Festival de Saint-Céré (Lot). Ce qui impose à la pianiste de 32 ans d’assurer l’exécution de six heures de musique en un mois.

« C’est ce que je faisais dans les concours », explique la lauréate de nombreuses compétitions nationales et internationales qui exigeaient de monter un vaste répertoire. « Quand on a 20 ans, on croit que c’est “too much”, dit-elle, mais maintenant je me rends compte que cela m’a bien préparée au quotidien de la carrière. »

Il vous reste 77.7% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version