Le « conclave » des retraites avait permis au premier ministre, François Bayrou, d’échapper à une précédente motion de censure. Son échec a été acté, lundi 23 juin, par la CFDT, et qualifié d’« extrêmement grave » par Boris Vallaud, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, dont les députés ont annoncé, mardi 24 juin, le dépôt d’une nouvelle motion de censure contre le gouvernement.

Les autres mouvements de gauche – Les Ecologistes, la Gauche démocrate et républicaine et La France insoumise – ont, eux aussi, exprimé leur intention de déposer une motion de censure commune, d’après le député « insoumis » Eric Coquerel.

Le Rassemblement national, qui compte 123 députés, a fait savoir, mercredi 25 juin dans la matinée, qu’il ne voterait pas la censure. « Le rendez-vous de la censure, c’est à l’automne. C’est au moment du budget. François Bayrou, son tour viendra (…). Il devrait prendre cette non-censure comme un véritable avertissement », a déclaré son vice-président, Sébastien Chenu, sur France Inter. Sans les voix de l’extrême droite, l’obtention de la majorité absolue, fixée à 289 voix, paraît désormais peu probable.

Grâce à notre simulateur, vous pouvez librement imaginer divers scénarios de scrutin. Vous avez la possibilité de tester des votes en bloc par groupe, mais aussi d’envisager des scissions au sein des formations politiques, en retirant des votes avec le bouton « − ».

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