- Quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines se sont arrêtés automatiquement par sécurité.
- EDF explique que ces procédures s’expliquent par la présence de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage.
- Les techniciens sont à l’œuvre pour effectuer des contrôles et assurer une reprise de la production.
Contrôlé avec attention, le fonctionnement des centrales nucléaires françaises prévoit le déclenchement de procédures de sécurité en cas de danger. C’est ce qui s’est produit ces derniers jours du côté de Gravelines, dans le département du Nord. EDF rapporte en effet que « le dimanche 10 août 2025 entre 23 heures et minuit, les unités de production n°2, 3 et 4 de la centrale nucléaire
[…] se sont arrêtées automatiquement »
. Le tout, « conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur »
, apprend-on à travers un communiqué (nouvelle fenêtre).
Ce lundi, c’est l’unité n°6 qui « s’est arrêtée automatiquement à son tour »
, explique l’entreprise. Il s’agit d’arrêts « consécutifs à la présence massive et non prévisible de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, situés en partie non nucléaire des installations »
. EDF note que ces perturbations « n’ont pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement »
. Il faut préciser que les unités de production n°1 et n°5 ne sont pas concernées. Et pour cause : celles-ci sont actuellement en arrêt pour maintenance.
L’entreprise souligne enfin que « les équipes de la centrale sont mobilisées »
sur le site. Elles sont chargées de réaliser les « diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté ».