• Les aliments ultra-transformés font partie de notre alimentation quotidienne.
  • Plus de 300 additifs alimentaires sont autorisés en Europe.
  • Parmi eux, certains présentent plus de risques pour la santé.

Dans un article publié jeudi 11 septembre, le magazine 60 Millions de consommateurs alerte sur la surreprésentation des aliments ultra-transformés dans les rayons alimentaires pour enfants. Un aliment ultra-transformé est un aliment lié à un procédé industriel ou dans lequel diverses substances ont été intégrées : colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants, additifs… Un aliment à très haute teneur en sucre ou en sel peut aussi être considéré comme ultra-transformé indique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), qui rappelle aussi pourquoi ils sont dangereux. En effet, la consommation d’aliments ultra-transformés est associée à des risques de dérèglement du métabolisme, d’obésité, de maladies chroniques et probablement de cancer. Selon l’INSERM, une augmentation de 10% de la proportion d’aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire est associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer de façon globale, et un cancer du sein en particulier. 

Les additifs aux effets indésirables ou néfastes

Les additifs E102, E104, E110, E122, E124, E127, E129, E133, E150d, E150c, E171, E210, E211, E212, E213, E249, E250, E251, E252, E284, E285, E320, E341, E483, E554, E555 et E586 ont été classés comme étant « à éviter » par l’association de consommateurs Que-Choisir (nouvelle fenêtre) lors de son test réalisé pour l’année 2025. Pour ces additifs, les effets indésirables ou néfastes identifiés par un faisceau d’études scientifiques semblent critiques pour l’association, qui souligne que, très souvent, « un risque de dépassement de dose journalière admissible (DJA) est souligné ». Par ailleurs, l’ONG de défense des consommateurs Foodwatch relève que, parmi les 330 additifs autorisés en 2024, plusieurs n’ont pas été réévalués par l’Efsa, l’autorité européenne de sécurité des aliments. « En juillet 2024, 30% des 315 additifs autorisés avant 2009 restent à réévaluer », déplore Foodwatch (nouvelle fenêtre). L’ONG demande également un meilleur étiquetage de la part des industriels pour que les additifs soient reconnaissables sur les étiquettes.

Comment les éviter ?

Certains édulcorants sont particulièrement montrés du doigt pour leur dangerosité. Le Centre international de la recherche contre le cancer (CIRC) a ainsi classé l’aspartame comme « possiblement cancérogène pour l’être humain ». Après une étude, trois autres additifs sont ressortis comme étant des facteurs favorisant la survenue de cancer : les monoglycérides et diglycérides d’acides gras, nommés E471, et les carraghénanes (E407 et E407a). Pour éviter les additifs nocifs, il est conseillé de cuisiner ses repas, de limiter sa consommation de biscuits, sodas, sucreries et de scruter la liste des ingrédients. Si cela vous demande trop, vous pouvez aussi vous tourner vers des applications dédiées, qui scannent les produits et indiquent leur niveau de dangerosité, ainsi que la présence, ou non, d’additifs. 

Caroline FRUHAUF pour TF1 INFO

Partager
Exit mobile version