À Brest (Finistère), pour attirer les clients, des restaurateurs proposent à leurs clients de relever de drôles de défi.
À la clé, ils peuvent gagner un repas gratuit ou même le pot à pourboires.
Regardez ce reportage du JT de TF1.
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Le 13H
« Vous pouvez gagner votre plat gratuitement en faisant un petit jeu chronomètre« , lance Pierre Toullec, gérant du restaurant Ty Pietro à Brest, à ses clients venus régler l’addition. Le jeu insolite qu’il propose à chaque passage en caisse : atteindre 10 secondes tout pile, au centième près, en appuyant sur un buzzer relié à une horloge. Si le client réussit, son repas est gratuit. Mais le défi n’est pas si évident, comme ces hommes qui s’y essaient face à notre caméra en font l’expérience. « C’est sympa, original, attractif. C’est l’occasion de revenir après pour retenter sa chance« , commente l’un d’eux après avoir manqué sa chance, dans le reportage du JT de TF1 visible en tête de cet article. « Si on peut avoir un petit repas gratuit de temps en temps, c’est intéressant aussi« , glisse un autre.
Promis, le jeu n’est pas truqué. Pierre Toullec a mis en place ce défi chronomètre il y a deux semaines, et il y a déjà eu quatre gagnants sur une centaine de couverts. Est-ce rentable ? « Il ne faut pas non plus que ça fasse trop de gagnants, répond-il avec un air amusé à notre équipe. L’essentiel, c’est de s’y retrouver, et encore une fois de passer un bon moment. Juste 10 secondes à l’encaissement, d’avoir un petit sourire. Même si le client paye et que ça fait mal, au moins on rigole« .
Des jeux qui facilitent le bouche-à-oreille
À 100 mètres de là, dans cet autre restaurant, les Brestois jouent à un autre jeu : la roue de la fortune. Ils peuvent ainsi gagner un cookie à 2,50 euros ou, le meilleur lot, un menu entier offert. Mais attention, ce jeu est accessible seulement aux clients ayant une carte de fidélité. « On a presque doublé le nombre de cartes de fidélité« , nous assure un responsable des lieux.
Les jeux permettent de faciliter le bouche-à-oreille. Et dans le restaurant italien où se poursuit notre reportage, c’est le pot à pourboires que les clients peuvent rafler, s’ils arrivent à faire tenir une pièce sur un citron flottant dans une carafe d’eau. « Je pense que beaucoup perdent, c’est comme le loto, commente une cliente. Ça permet de laisser un pourboire d’une façon rigolote ». « Ça fait bizarre de pouvoir regagner la mise, estime un autre. Moi, je mettrais plutôt quelque chose à gagner, autre chose que l’argent qui est dans le pot« .
Ce défi rapporte jusqu’à 40 euros par semaine aux deux restaurateurs qui le proposent. « Tous les deux semaines, il y a au moins un gagnant, assure l’un d’eux. Après, ajoute-t-il en souriant, ça nous arrive de changer la taille du citron, de le faire un peu glisser dans l’eau pour que ce soit plus glissant…«
Parfois, certains clients prennent les règles à contre-pied : la moitié des gagnants ont préféré laisser le pot à pourboires au personnel du restaurant.
