Alors que la pénétration était reine dans la chambre à coucher, les partenaires plébiscitent désormais d’autres pratiques en 2025.
Et si la nouvelle génération semble encore encline à garder une sexualité plus traditionnelle, une vraie tendance se dégage chez la génération Z.
Fréquence, pratiques, tabous… Voici tout ce qu’il faut savoir sur le sujet.

2025 sera l’année de la révolution des pratiques sexuelles. Et pour cause, les nouvelles générations n’ont pas ou plus les mêmes attentes que leurs aînés. D’après Beducated, plateforme spécialisée en éducation sexuelle, les femmes et les hommes cherchent à explorer de nouveaux horizons. Selon leurs experts, trois grandes tendances se dégagent pour l’année à venir.

Privilégier la qualité à la quantité

Dans une société de consommation où il faut tout avoir et faire vite et bien avant de passer à la suite, la sexualité des Français pourrait bien déroger à la règle. Ainsi, Beducated en est sûr : les « quickies » (en français, relations sexuelles rapides) seront de l’histoire ancienne cette année. En 2025, on prend le temps. L’objectif ? Profiter de l’instant présent en prolongeant le moment d’intimité partagé. En outre, les rapports sexuels pourraient aussi être moins fréquents.

Les couples préfèrent donc la recherche d’une connexion émotionnelle plutôt que la multiplication des relations intimes quasi mécaniques. Interrogée par Aufeminin.com, Mariah Freya, cofondatrice de Beducated, assure que « de plus en plus de gens cherchent à s’éloigner des normes traditionnelles pour se concentrer sur des expériences plus intentionnelles et connectées ».

Vers la fin de la pénétration ?

Ce nouveau rythme et cette recherche de connexion émotionnelle forte devraient également être accompagnés de nouvelles manières de faire l’amour. Beducated a mené l’enquête auprès de 2 000 personnes. Leurs réponses sont sans appel. La traditionnelle pénétration n’est plus obligatoire pour une large majorité des participants. En effet, ils sont 70% à estimer ne pas avoir besoin d’elle pour que l’expérience sexuelle soit épanouissante. En outre, une personne sur quatre de la génération Z reconnaît même ne pas inclure cet acte sexuel dans leur routine intime avec leur partenaire. La pénétration devient donc l’exception et non plus la norme comme il était de tradition.

Désormais, les couples sont plus attirés vers d’autres pratiques, jusqu’ici considérées comme secondaires, ou préliminaires à la pénétration, à savoir le sexe oral, la masturbation mutuelle et les caresses sensuelles.

Existe-t-il encore des tabous chez les hommes ?

Les pratiques évoluent. Toutefois, certains tabous persistent toujours, notamment chez les hommes. En premier lieu, la stimulation anale est toujours un sujet délicat. Interrogés par Beducated, seul un homme sur dix reconnaît prendre du plaisir par cette voie-là. De même, ils ne sont que trois sur dix à apprécier la stimulation de la prostate. Sur ce point, Beducated parle d’idéaux de masculinité observée chez les jeunes hommes. Reste à savoir s’ils participeront à stopper dans les prochaines années les évolutions des pratiques pour revenir à des relations dites traditionnelles.


Pierre FOUGERES pour TF1 INFO

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