- À quatre jours du vote de confiance, dont l’issue paraît inéluctable pour le gouvernement Bayrou, François Ruffin souhaite « fixer un cap » clair.
- Invité sur TF1, jeudi 4 septembre, le député « Debout ! » de la Somme appelle à un scrutin présidentiel dans six mois pour permettre « au peuple de trancher ».
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Budget 2026 : le vote de confiance, la dernière carte de François Bayrou
« Je souhaite une présidentielle dans six mois. »
Alors que se profile lundi prochain le vote de confiance à l’Assemblée nationale, qui devrait sonner le glas du gouvernement Bayrou, François Ruffin, lui, se positionne en faveur d’un scrutin présidentiel anticipé pour « laisser la possibilité au peuple français de s’exprimer »
.
« La grande question ‘qui doit payer ?’ doit être résolue par une grande élection. La grande élection qu’on a dans notre pays, c’est l’élection présidentielle. C’est elle qui permet de fixer un cap. Sinon, on va avoir encore un an, un an et demi d’enlisements, d’atermoiements. Aujourd’hui, il est temps qu’à nouveau soit posée la question du cap pour les Français »,
juge le député « Debout ! » de la Somme, invité de « Bonjour ! La Matinale TF1 », jeudi 4 septembre.
Aujourd’hui, on a une crise fiscale et on a une crise démocratique
Aujourd’hui, on a une crise fiscale et on a une crise démocratique
François Ruffin, député « Debout ! » de la Somme
Une élection présidentielle dans six mois, c’est l’assurance, pour l’ex-insoumis, que « chaque parti ait le temps de présenter un projet, d’aller l’offrir aux Français, d’en débattre. Que ce ne soit pas une dissolution improvisée comme on l’a eue l’année dernière. (…) Aujourd’hui, on a une crise fiscale et on a une crise démocratique. Moi, je fais confiance au peuple et je pense que c’est au peuple de trancher »
, poursuit-il.
« Aujourd’hui, on est dans une impasse et on va continuer de s’enfoncer, je le crains, dans cette impasse-là. Sauf à laisser la possibilité au peuple français de choisir pour la durée une nouvelle stabilité »
, insiste François Ruffin. « On voit l’inquiétude qui monte dans le pays. On voit qu’il y a une question qui a besoin d’être tranchée. (…) Il faut en passer par le peuple, lui redonner voix pour dénouer cette crise fiscale. »