- Confrontée au Sénégal et à la Norvège, l’équipe de France a hérité d’une poule relevée lors de la Coupe du monde 2026.
- « On a du solide, c’est un groupe dense », a reconnu le sélectionneur Didier Deschamps.
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Didier Deschamps quittera l’équipe de France en 2026, la fin d’une ère
Cela aurait difficilement pu être pire. À l’occasion du tirage au sort de la Coupe du monde 2026, organisé ce vendredi 5 décembre aux États-Unis, l’équipe de France a probablement hérité du groupe le plus relevé (nouvelle fenêtre) parmi les 12 têtes de série. Les Bleus devront affronter le Sénégal, l’une des meilleures équipes d’Afrique, la Norvège menée par Erling Haaland (nouvelle fenêtre), qui a terminé devant l’Italie lors des éliminatoires, et un barragiste à déterminer en mars prochain entre l’Irak, la Bolivie et le Suriname.
« On a du solide, c’est un groupe dense »
, a admis le sélectionneur Didier Deschamps dans la soirée au micro de M6 (nouvelle fenêtre). « Il y a une motivation du côté du Sénégal »
, a-t-il assuré, alors que les Sénégalais ont battu les Bleus lors de la Coupe du monde 2002, quand les Français étaient tenants du titre. « Nous avons beaucoup de joueurs originaires du Sénégal »
, a également noté celui qui quittera la tête de l’équipe de France à l’issue de la compétition (nouvelle fenêtre).
La zone géographique est plutôt pas mal
La zone géographique est plutôt pas mal
Didier Deschamps
Lui espère forcément que ce ne sera pas après le match face à la Norvège, adversaire des Bleus le 26 juin prochain lors de la troisième journée. « Elle a fait une campagne de qualification de très haut niveau, en marquant énormément de buts »
, a rappelé Didier Deschamps. « Elle a beaucoup de qualités, athlétiques également. C’était la meilleure équipe dans le chapeau 3, cela prouve la qualité de cet adversaire. »
L’équipe de France aurait pu espérer un meilleur tirage… sauf pour la localisation des rencontres. Les Bleus évolueront dans la zone est, dans des villes relativement proches, ce qui limitera la longueur des déplacements et favorisera la récupération : Toronto, Boston, Philadelphie et New York. « Cela aurait pu être pire, la zone est plutôt pas mal »
, a reconnu le sélectionneur.
« Il y a la possibilité d’y rester, à condition que l’on soit à notre meilleur niveau »
, a poursuivi Didier Deschamps. Car en cas de première place, les Bleus évolueraient encore à New York en 16ᵉ de finale, à Philadelphie en 8ᵉ de finale et à Boston en quarts. Le premier long déplacement n’aurait lieu qu’en cas de demi-finale, avec un voyage à Dallas. Encore faut-il s’y qualifier…

