La judoka Clarisse Agbegnenou est l’une de nos plus grandes chances de médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Maman depuis deux ans, la championne olympique veut confirmer qu’elle est revenue au plus haut niveau.

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Jeux Olympiques de Paris 2024

Elle a été élue, en 2023, sportive préférée des Français. En juillet prochain, la judoka Clarisse Agbegnenou pourra compter sur le soutien de ses supporters pour l’encourager quand elle visera la plus haute marche du podium lors des Jeux olympiques de Paris. 

Celle qui a déjà remporté six titres mondiaux et deux fois l’or olympique en individuel se présente avec un défi : confirmer qu’elle est revenue au plus haut niveau, deux ans après la naissance de sa fille, Athéna.

« J’en ai beaucoup bavé »

« Ce n’est pas facile du tout, j’en ai beaucoup bavé, j’en ai pleuré », confie-t-elle dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Clarisse Agbegnenou avoue s’être « posé beaucoup de questions » et s’être même demandé « pourquoi [elle a] fait ça ». « C’est extrêmement dur, mais ça me galvanise », admet-elle. 

Pour rester la meilleure, Clarisse Agbegnenou a modifié son judo, en misant moins sur sa puissance, et sur plus sur son agilité. Mais dans la tête, elle est restée la même : une combattante. « Bien sûr qu’on peut gagner, elle l’a montré », affirme Ludovic Delacotte, entraîneur national de l’équipe féminine de judo.

Clarisse Agbegnenou ira « jusqu’au bout »

En février, lors de la finale du tournoi de judo Grand Slam Paris 2024, à l’Accor Arena, Clarisse Agbegnenou a démontré qu’elle était au rendez-vous, devant Athéna et toute sa famille en tribune. « Elle voudrait bien que sa fille la voie gagner », glissait alors son père, Victor Agbegnenou. Ce jour-là, la championne olympique en titre lui a donné raison en remportant le tournoi, après avoir battu la Croate Katarina Kristo. Et pour signer sa victoire, elle a choisi le A majuscule d’Athéna, qu’elle forme avec les doigts, un signe auquel sa fille lui répond depuis les gradins.

« Je sais que ça va être difficile, donc il me faut des moments comme ça, déclare-t-elle après sa victoire. Comme ça, dans les moments durs, dans le « vrai Paris » [les Jeux olympiques, ndlr], je me rappellerai ces moments-là et j’irai jusqu’au bout. » 


La rédaction de TF1info | Reportage : Sylvie Pinatel, Stéphan Iorgulescu

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