• À Arles, une école maternelle a été vandalisée lundi 28 juillet, a indiqué le maire de la ville.
  • Bureaux renversés, vitres brisées… Les dégâts sont importants.
  • Et ce qui interpelle, c’est l’âge des trois jeunes qui ont été arrêtés.

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Violences chez les jeunes : un phénomène qui inquiète de plus en plus

Que ce soit dans les salles de classe ou dans les couloirs, tout a été retourné dans l’école maternelle Louise Michel d’Arles (Bouches-du-Rhône). « Ils ont pris les berlingots de peinture, puis ils ont aspergé les murs. L’école a été saccagée de A à Z. Je ne comprends pas qu’on en arrive là », dénonce Antoine Parra, l’adjoint au maire en charge des bâtiments, dans le reportage ci-dessus. Les faits se sont déroulés ce lundi 28 juillet en plein après-midi. 

J’ai décidé de porter plainte et de présenter ultérieurement la facture aux parents.

Patrick de Carolis, maire d’Arles

Trois enfants, âgés de 11 à 13 ans, ont été interpellés. Ils se trouvaient encore dans l’école quand la police est arrivée, alertée par les alarmes. « Vu l’étendue des dégâts, on peut imaginer qu’ils n’étaient pas seulement trois, puisque sur un temps de 30 minutes, arriver à saccager l’intégralité d’une école, je pense qu’il y avait une petite équipe », souligne Stéphan Guerri, chef de service de la police municipale. La mairie estime les dégâts à plus de 50.000 euros. « Pour nous, l’école, c’est un sanctuaire. C’est inacceptable de voir des enfants qui ont 11, 12, 13 ans pouvoir saccager des classes. J’ai décidé de porter plainte et de présenter ultérieurement la facture aux parents », indique le maire, Patrick de Carolis. 

TF1

C’est la troisième fois en deux ans que cette école est vandalisée. Alors du côté des habitants, c’est l’incompréhension. « Voir cette classe dans cet état-là, c’est scandaleux », dit une mère de famille. Sa voisine enchaine : « C’est choquant pour les petits. C’est l’établissement scolaire où ils travaillent ». Au total, trois écoles ont été saccagées cette année. À chaque fois, les auteurs sont des adolescents. Se lancent-ils un défi ? La ville d’Arles va donc investir dans des hyperviseurs, un système moderne pour relier toutes les alarmes des écoles et de la ville entre elles. « Pour optimiser au maximum nos systèmes, on répare aussi nos alarmes pour être le plus réactif possible, le plus efficace possible en cas de problème. On a besoin de mettre un coup d’accélérateur », explique Mandy Graillon, adjointe au maire en charge de la sécurité. 

D’après la mairie, il faudra compter plusieurs semaines pour nettoyer l’école et re-fournir les classes. Ils espèrent pouvoir accueillir les élèves dans de bonnes conditions à la rentrée.

V. F | Reportage : Lucie GLASSON et P. FONTALBA

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