Le film « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan » sort ce mercredi 19 mars sur les écrans.
On y découvre une histoire vraie, celle de l’avocat Roland Perez, né avec un pied bot.
Le petit garçon finira par marcher, déjouant les pronostics des médecins, grâce aux deux femmes de sa vie : sa mère et… Sylvie Vartan.

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Le 13H

C’est le récit tendre et détonant d’un enfant qui serait resté handicapé sans la volonté toute-puissante d’une mère. Dans le film « Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan », sur les écrans ce mercredi 19 mars, l’histoire qui nous est contée est d’autant plus touchante qu’elle a véritablement existé. C’est celle de Roland Perez, dernier enfant d’une famille juive séfarade, né avec un pied bot. Les médecins sont alors catégoriques : il ne marchera jamais. Mais Esther, sa mère, refuse de croire à cette fatalité. Elle sillonne Paris, va de spécialiste en spécialiste, son fils dans les bras, et finit par tomber sur la personne qui réalisera ce miracle.

TF1

J’étais fasciné, je dois le dire, par cette beauté, par cette classe, par cette manière d’être.

Roland Perez, à propos de Sylvie Vartan

Sauf que pour obtenir une guérison, le jeune enfant doit rester alité durant 18 mois, et n’a de ce fait plus aucun contact avec le monde extérieur. C’est à travers la télévision qu’il le découvre. Un petit écran, dans lequel Sylvie Vartan, star naissante, multiplie les apparitions. Roland va être subjugué par ses chansons qui lui permettront notamment d’apprendre à lire. Et comme un pied de nez à la vie, il deviendra des années plus tard l’avocat et l’ami de la chanteuse. 

On les retrouve justement attablés ensemble, dans le reportage du 13H en tête de cet article. « C’est la fée qui a accompagné mes jours, mes pas. J’étais fasciné, je dois le dire, par cette beauté, par cette classe, par cette manière d’être. Tous les ingrédients qui nous font rêver », explique Roland Perez au micro de TF1. « J’étais loin de tous ces superlatifs, mon Dieu, je ne m’en rendais pas compte », renchérit Sylvie Vartan, visiblement touchée. Mais Roland insiste : « Tu n’étais pas un superlatif, tu étais toi. Mais c’est ce qu’elle provoquait chez moi », lâche-t-il.

Avec ce film, Roland Perez a voulu rendre hommage à ceux qui prennent soin des âmes, les artistes comme les mamans. « C’est un hommage aussi à toutes ces mères invisibles qui se battent, on ne les connaît pas, c’est pas Simone Veil, et qui sont extraordinaires. Ma mère, c’était une mère invisible, mais c’était une mère que tout le monde doit connaître », estime-t-il. Une mère invisible, parfois envahissante. Mais une mère jusqu’au bout, à qui on pardonne tout.


Virginie FAUROUX | Reportage : Sophie DE VAISSIERE et Alexandre GAUDIN

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