- Les rats continuent de proliférer en ville.
- À Bordeaux, par exemple, un quartier entier est envahi par les rongeurs.
- Face à l’ampleur du phénomène, les habitants se sentent démunis, comme le montre ce reportage de TF1.
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Le 13H
Cité Claveau, à Bordeaux, les rats ont envahi le quartier jusque dans les maisons. Un couple a ainsi retrouvé un nuisible mort sous son évier. « En fait, c’est l’odeur depuis deux jours qu’on sentait. C’est écœurant quoi. Déjà parce que les urines, ça pisse partout, c’est-à-dire que tout ce qu’on se sert, on ignore si le rat n’est pas passé dessus. Et puis c’est nuisible quoi, ça fait des dégâts »,
déplore la mère de famille dans le reportage ci-dessus.
La dernière grande dératisation ici a eu lieu en janvier 2024.
La dernière grande dératisation ici a eu lieu en janvier 2024.
Sandra Rauscher, une habitante de la cité Claveau
En quelques semaines seulement, les rongeurs peuvent s’infiltrer par les canalisations et détériorer les cloisons. Dans ce quartier, de nombreux habitants ont tenté tous les pièges et répulsifs disponibles dans le commerce, sans succès. Ils militent désormais pour une action d’ampleur, car les indices de leur présence sont partout dans les rues. Mais pour Sandra Rauscher, une habitante, le problème n’est pas suffisamment pris au sérieux. « La dernière grande dératisation ici a eu lieu en janvier 2024, ça va faire deux ans dans deux mois, ce n’est pas assez »,
s’offusque-t-elle.
Comment expliquer cette prolifération ? C’est ce qu’essaient de déterminer les dératiseurs d’Eradiktou à Montussan (Gironde). Ici, une cinquantaine de rats se développent, parce que le voisinage nourrit les pigeons du quartier. Mais à Bordeaux, ce sont surtout les travaux publics qui font remonter les rongeurs à la surface. Les professionnels déposent sur les lieux des boîtes noires chargées en poison. Leur dosage est contrôlé. Car bien souvent, tenter de régler le problème soi-même peut aggraver la situation. « Le but, c’est de quantifier le nombre de rats pour mettre une dose létale, donc assez de produits pour un nombre de rats potentiel. En fait, lorsqu’un particulier lambda traite, il va mettre seulement quelques produits, ça peut immuniser les rats et créer des résistances »
, explique Arnaud Tajouri, dirigeant d’Eradiktou.
Avant de faire appel à un dératiseur au tarif moyen de 500 euros, vous pouvez alerter votre mairie, qui peut nettoyer gratuitement les égouts de votre rue.

